Salle de nouvelles
Présentateur-vedette d’une chaîne new-yorkaise depuis vingt ans, Howard Beale n’attire plus suffisamment de téléspectateur·ice·s. On l’avise qu’il lui reste deux semaines à la barre du journal télévisé avant son renvoi. De retour en ondes, il se lance alors dans un sermon enflammé et déclare qu’il se suicidera en direct le mardi suivant. Ses propos lui valent une nouvelle notoriété. Le public aime son franc-parler et les cotes d’écoute remontent en flèche. Le conglomérat qui l’emploie revoit ses plans: Howard Beale, prophète enragé, deviendra l’idole du peuple. Voilà le produit qui remettra le réseau sur la voie des profits. Mais Howard Beale n’a pas dit son dernier mot.
Émergence de l’information-spectacle, dégradation de la vérité, exploitation populiste de la colère et de la peur, soif de bénéfices des entreprises propriétaires... La comédie noire Salle de nouvelles, adaptation signée Lee Hall du film Network (1976), pose un regard sans pitié sur le déclin de l’industrie des médias.
Cette coproduction entre Duceppe, le Trident et le Théâtre Niveau Parking a d’abord été présentée à Québec en 2021. «Denis Bernard joue à la perfection cet homme plus grand que nature qui ne va pas bien. Une grande performance. Intense et enflammée» (Le Journal de Québec), qui lui a valu le prix d’interprétation masculine de l’Association québécoise des critiques de théâtre. Les prouesses scénographiques de la production et sa mise en scène éclatée, qui brouille habilement les frontières entre les codes télévisuels des années 1970, 1990 et d’aujourd’hui, font de ce spectacle, dont la rentrée montréalaise a été reportée depuis trois ans, un événement très attendu qui n’a rien perdu de sa pertinence. «Troublante par la justesse de ses critiques, cette pièce nous montre qu’il ne suffit pas de connaître la prophétie pour être en mesure de changer l’avenir.» (Le Soleil)
«La rage du personnage d’Howard Beale, que la chaîne utilise pour accroître son audience; même à cette rage folle, tout le monde s’habitue. Aujourd’hui aussi, plus que jamais, on a constamment besoin de nouveauté. On se tanne vite de tout. On doit donc toujours aller plus loin, pousser encore plus la machine.» — Marie-Josée Bastien, metteuse en scène
AVERTISSEMENT: La pièce aborde le sujet du suicide. Nous préférons vous en avertir.
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Programme — Salle de nouvelles
Salle de nouvelles: la bande-annonce
Voir la video«8,5/10»
«Denis Bernard est tout simplement brillant. Une performance de haut vol»
«Excellente adaptation théâtrale du film Network.»
«Une mise en scène à la fois énergique, nerveuse et précise de Marie-Josée Bastien.»
«Une pièce prophétique.»
Duceppe en duplex: Salle de nouvelles avec Denis Bernard
Voir la video«Je travaille dans les médias depuis 30 ans. Cette pièce vise en plein dans le mille, comme l'avait fait Network en 1976. C'est un de mes films fétiches, ce qui plaçait la barre très haute: j'ai été ravi du résultat. Très bonne adaptation!» — P.L.
«C'est un spectacle magistral qu'il ne faut absolument pas manquer. L'interprétation du rôle principal par Denis Bernard est digne d'un oscar!» — L.C.
«Bien que ce spectacle soit l'adaptation d’un film des années 1970, son propos demeure éminemment actuel. J’ai apprécié l’utilisation de la caméra dans la mise en scène. Denis Bernard est magistral!» — P.K.
«J'ai adoré cette pièce criante de réalité! Ça m'a fait réfléchir et maintenant je ne regarde plus la télé de la même manière. Denis Bernard est un grand comédien et je l'ai redécouvert sous une autre facette.» — T.B.
«Denis Bernard semblait possédé par son personnage. La mise en scène est enlevante. Tous les interprètes étaient très bons.» — S.F.
«La pièce m'a fait réaliser, plus que jamais, que la qualité de l'information peut être compromise par des entreprises qui ne recherchent que le profit. En ce sens, la pièce est toujours d'actualité qu'il s'agisse de télé ou des médias sociaux.» — J.S.L.
«Cette excellente pièce a illustré, de façon magistrale, les problèmes qui affectent l’industrie des médias et l’emprise des conglomérats financiers. Le côté satirique permet de mieux faire passer le message.» — F.S»
«La présentation théâtrale reflète parfaitement l'atmosphère du film Network et Denis Bernard incarne le personnage de Beale de façon magistrale! Merci pour cette performance extraordinaire!» — C.V.
«Magnifique! Fabuleux! Tous les interprètes sont excellents mais Denis Bernard est exceptionnel! La mise en scène est très dynamique et parfaitement adaptée au propos.» — C.L.
«Cette pièce, cette mise en scène, ces comédien·ne·s sont formidables! Étant un ancien journaliste, je ne peux pas dire que Salle de nouvelles a changé ma vision des médias, mais elle l'a confortée.» — L.D.
«Excellente pièce: captivante et tellement d’actualité. Une mention très très spéciale à Denis Bernard, quel talent extraordinaire, quelle rigueur et justesse dans son jeu. Wow!» — N.S.
«Une claque en pleine face sur le milieu de la télé, des médias. [La pièce est] très actuelle. Denis Bernard [...] est phénoménal [...] c'est une grande grande performance. La mise en scène de Marie-Josée Bastien [est] très rythmée.»
Tapis rouge pour Salle de nouvelles
«★★★★»
«Le texte est brillant, la mise en scène y répond bien, l’univers du studio de télévision est bien rendu et les personnages sont en phase avec eux-mêmes.»
«Le découpage de l’espace scénique est exemplaire. De parfait concert avec la scénographie de Marie-Renée Bourget Harvey et la mise en scène, l’éclairage d’Erwann Bernard sculpte avec précision les changements de lieu où se situe l’action.»
«Est-ce qu’il vaut la peine d’aller voir Salle de nouvelles? Oui! Il faut même y courir! C’est rare qu’on voie une scène aussi démesurée que celle de chez Duceppe être aussi bien occupée.»
Reportage sur Salle de nouvelles au Téléjournal de Radio-Canada
«Très bon spectacle. Denis Bernard [...] c'est un grand bonheur de le voir sur scène, il est parfait.»
Photos en répétition: Salle de nouvelles
«Denis Bernard est la raison de voir ce spectacle: il est incandescent, il se passe vraiment quelque chose sur scène.»
«Denis Bernard joue à la perfection cet homme plus grand que nature qui ne va pas bien. Une grande performance. Intense et enflammée.»
«La mise en scène de Marie-Josée Bastien est éclatée. C’est très dynamique et il y a beaucoup de mouvement.»
«On intègre, de façon amusante et subtile, les spectateurs.»
«C'est très réussi. Denis Bernard est magistral.»
Denis Bernard: Cultiver son art et ses choux [La Presse]
«Salle de nouvelles», une satire prémonitoire [Entrevue avec Denis Bernard et Marie-Josée Bastien dans Le Devoir]
Network: un film étrangement prémonitoire
Entrevue avec Marie-Josée Bastien
🎙«On lui donne l’occasion de devenir un prophète et de libérer sa parole. D'annonceur de nouvelles, il va maintenant commenter la nouvelle et dire ce qu’il a envie de dire. C’est un homme qui va être happé par le désir de parler à l’autre, de le rencontrer et de dire [en ondes] ce qu’on ne dit jamais.»
«Un spectacle qui séduit par ses différents rythmes, son brin d’humour et sa dénonciation cinglante du manque d’humanité caractérisant l’univers des médias.»
«Salle de nouvelles nous amène à réfléchir au sujet de notre
perception de la santé mentale et des enjeux qui lui sont reliés, car
cet aspect du spectacle résonne de façon particulièrement marquante.»
«Denis Bernard incarne avec brio Howard Beale.»
«Le public devient partie prenante de la pièce, ce qui rend l’ambiance dynamique et assez amusante.»
Accompagnement pédagogique — Salle de nouvelles
Bande-annonce longue: Salle de nouvelles (au Trident)
Voir la videoSalle de nouvelles, une pièce brûlante d’actualité, avec Denis Bernard [Il restera toujours de la culture, ICI Première]
Entrevue avec Marie-Josée Bastien dans Le Soleil
Denis Bernard en entrevue au Téléjournal (Québec) de Radio-Canada
«Tous les ingrédients sont réunis pour faire de Salle de nouvelles une pièce sensationnelle. Cette comédie dramatique s’avère une féroce critique de l’infodivertissement.»
«La metteuse en scène Marie-Josée Bastien a recréé avec brio un studio de télévision sur scène.»
«Troublante par la justesse de ses critiques, cette pièce nous montre qu’il ne suffit pas de connaître la prophétie pour être en mesure de changer l’avenir.»