

N'essuie jamais de larmes sans gants
Rasmus fuit son village et l’étouffant nid familial pour se jeter à corps perdu dans sa nouvelle vie à Stockholm, où il espère pouvoir enfin être lui-même. Benjamin, lui, est déchiré entre le chemin tracé d’avance par son appartenance aux Témoins de Jéhovah et son simple désir d’aimer quelqu’un qui l’aimera en retour. C’est Paul, mère poule pour les gais égarés, qui les réunit par hasard une nuit de Noël. Ils repartent main dans la main sans savoir que leur liaison enfiévrée les mènera au bord de l’abîme. Que l’un d’eux tombera sous la lame d’une faucheuse que personne ne connaît encore: le sida.
Alexandre Fecteau, qui avait notamment signé la mise en scène d’Amadeus au Trident, s’attaque ici à un chef-d’œuvre de la littérature mondiale avec toute l’audace et l’engagement qu’on lui connaît.
Cette «tragédie romantique imposante et humaine» (Le Soleil) a fait salle comble à Québec au printemps 2023. Plongeant au cœur de l’épidémie de VIH des années 1980 en Suède, cette pièce chorale est un magistral hymne à la vie et à la tolérance. Un témoignage nécessaire, pour ne pas oublier le chemin parcouru et pour continuer d’avancer, ensemble.
Avertissement: Le spectacle s’adresse à un public averti de 16 ans et plus. Le spectacle contient des scènes de nudité et de sexualité, et aborde certains sujets sensibles pouvant ne pas convenir à certaines personnes. Notez également que des effets stroboscopiques seront utilisés sur scène.

«N’essuie jamais de larmes sans gants»: L’ogre d’Alexandre Fecteau | Le Soleil


Adapter un monument littéraire: entretien avec Véronique Côté



«Une œuvre bouleversante et importante, qui traite d’un sujet encore trop souvent ignoré. La mise en scène d’Alexandre Fecteau est remarquable, et l’adaptation de Véronique Côté est très réussie.»
«Les acteurs offrent des performances émouvantes et sincères. Cette pièce mérite d’être vue et appréciée pour sa qualité artistique, mais aussi pour son message de tolérance et de solidarité.
«Un requiem finement orchestré qui fait œuvre de mémoire»
«Sur le plan du jeu, le spectacle regorge de moments troublants, parfois cocasses, parfois tragiques, parfois osés, parfois tendres, mais qui, souvent, remuent le cœur.»

«Scénographie, musique, lumières, jeu, tout avance d’un même mouvement implacable et passionné, dans une danse au-dessus de l’abîme, croisant l’amour et la mort, l’effroi et le rire, la honte et le désir, avec le devoir de mémoire.»

«Une imposante tragédie romantique enveloppée de poésie»
«On s’attache à ces personnes courageuses incarnées par la troupe de haut calibre. Chacun embrasse son rôle avec une aisance admirable et donne à son personnage une humanité convaincante.»


Pour ne jamais oublier | Le Journal de Québec


Chorégraphier l'intime: un entretien avec une directrice d'intimité

N'essuie jamais de larmes sans gants - Le balado
























