Salle de nouvelles
Présentateur-vedette d’une chaîne new-yorkaise depuis vingt ans, Howard Beale n’attire plus suffisamment de téléspectateur·trice·s. On l’avise qu’il lui reste deux semaines à la barre du journal télévisé avant son renvoi. De retour en ondes, il se lance dans un sermon enflammé et termine en déclarant qu’il se suicidera en direct le mardi suivant. Ses propos lui valent une nouvelle notoriété. Le public aime son franc-parler et les cotes d’écoute remontent en flèche. Le conglomérat qui l’emploie revoit ses plans: Howard Beale, prophète enragé, deviendra l’idole du peuple. Voilà le produit qui remettra le réseau sur la voie des profits. Mais Howard Beale n’a pas dit son dernier mot. Émergence de l’information-spectacle, dégradation de la vérité, exploitation populiste de la colère et la peur, soif de bénéfices des entreprises propriétaires... Salle de nouvelles pose un regard sans pitié sur le déclin de l’industrie des médias. Cette comédie noire est une adaptation scénique récente, signée Lee Hall, du film Network (1976). À l’époque de sa sortie, le scénario de Paddy Chayefsky a d’abord été décrit comme «absolument scandaleux», avant d’être quatre fois oscarisé. Aujourd’hui, cette critique vitriolique s’avère étrangement prémonitoire...
Représentations annulées
Malheureusement, suite à la fermeture des salles de spectacle, nous devons annuler les représentations de Salle de nouvelles qui devaient avoir lieu du 12 janvier au 12 février. Si vous détenez un billet pour cette pièce, nous avons communiqué avec vous par courriel. Merci de votre patience et de votre compréhension. Sachez que nous mettons tout en œuvre pour programmer ce spectacle essentiel ultérieurement et que nous honorerons notre engagement envers les artistes et l'équipe de création en leur versant l'intégralité de leur cachet.
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Bande-annonce longue: Salle de nouvelles (au Trident)
Voir la videoNetwork: un film étrangement prémonitoire
«Denis Bernard joue à la perfection cet homme plus grand que nature qui ne va pas bien. Une grande performance. Intense et enflammée.»
«La mise en scène de Marie-Josée Bastien est éclatée. C’est très dynamique et il y a beaucoup de mouvement.»
«On intègre, de façon amusante et subtile, les spectateurs.»
Entrevue avec Marie-Josée Bastien dans Le Soleil
«Un spectacle qui séduit par ses différents rythmes, son brin d’humour et sa dénonciation cinglante du manque d’humanité caractérisant l’univers des médias.»
«Salle de nouvelles nous amène à réfléchir au sujet de notre
perception de la santé mentale et des enjeux qui lui sont reliés, car
cet aspect du spectacle résonne de façon particulièrement marquante.»
«Denis Bernard incarne avec brio Howard Beale.»
«Le public devient partie prenante de la pièce, ce qui rend l’ambiance dynamique et assez amusante.»
Denis Bernard en entrevue au Téléjournal (Québec) de Radio-Canada
«Tous les ingrédients sont réunis pour faire de Salle de nouvelles une pièce sensationnelle. Cette comédie dramatique s’avère une féroce critique de l’infodivertissement.»
«La metteuse en scène Marie-Josée Bastien a recréé avec brio un studio de télévision sur scène.»
«Troublante par la justesse de ses critiques, cette pièce nous montre qu’il ne suffit pas de connaître la prophétie pour être en mesure de changer l’avenir.»
Entrevue avec Denis Bernard à Première heure sur ICI Première
«★★★★»
«Le texte est brillant, la mise en scène y répond bien, l’univers du studio de télévision est bien rendu et les personnages sont en phase avec eux-mêmes.»
«Le découpage de l’espace scénique est exemplaire. De parfait concert avec la scénographie de Marie-Renée Bourget Harvey et la mise en scène, l’éclairage d’Erwann Bernard sculpte avec précision les changements de lieu où se situe l’action.»