Moi, dans les ruines rouges du siècle
Sasha a sept ans quand il découvre que sa mère n’est pas sa mère, qu’il a été kidnappé par son père et que celui-ci a refait sa vie avec une autre femme. Depuis, Sasha ne souhaite qu’une seule chose: devenir célèbre afin que sa mère, où qu’elle soit, puisse le reconnaître à la télévision. Nous sommes en Ukraine soviétique, au milieu des années 1980, et la quête identitaire de Sasha évoque celle de toute une nation en perte de repères. Entre l’explosion de Tchernobyl et l'échec de la glasnost, Sasha tente de se reconstruire, alors que tout s’effondre autour de lui: ses rêves, ses idéaux, son pays. Épaulé par un ami comédien qui ressuscite le fantôme de Lénine et par une amoureuse déprimée qui fonde tous ses espoirs dans la perestroïka, trouvera-t-il sa route dans les décombres d’un siècle qui s’achève sous ses yeux?
Fresque puissante, tour à tour bouleversante et rocambolesque, Moi, dans les ruines rouges du siècle est inspirée du parcours inouï de Sasha Samar, comédien québécois d’origine ukrainienne.
Sasha joue lui-même sa petite histoire, superposée à la grande, celle d’une Union soviétique en profonde mutation. Et tout y passe: la mission lunaire de Gagarine, l’Armée rouge et le service militaire, l’effondrement du régime soviétique et… la Série du siècle au hockey! On y évoque un monde qui s’est disloqué il n’y a pas si longtemps, mais également – et surtout – un mensonge mis en place afin de préserver un idéal. Alors que nos regards sont tournés vers l’Ukraine, cette nouvelle production du succès théâtral de la compagnie Trois Tristes Tigres, créé au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui en 2012, permet de plonger dans un moment charnière de l’histoire récente de ce peuple résilient, tout en s’offrant «des moments de grande drôlerie et des monologues tragiques d’une beauté sans nom» (Le Devoir).
«Ce n’est ni l’effondrement du bloc soviétique ni les discours de Lénine qui m’ont tant attiré, mais l’histoire intime de Sasha. Sa tragédie familiale, avec bien sûr en arrière-fond tout le décor de l’Histoire, mais avant tout, l’odyssée d’un homme, seul, perdu dans les ruines…»
— Olivier Kemeid, auteur et metteur en scène
La pièce Moi, dans les ruines rouges du siècle a été publiée aux éditions Leméac.
Programme — Moi, dans les ruines rouges du siècle
Bande-annonce — Moi, dans les ruines rouges du siècle
Voir la video«Magnifique et très émouvant spectacle»
«Cette production est portée à bout de bras par Sasha Samar. Cet acteur a la trempe des plus grands et il se fait beaucoup trop rare sur nos scènes, nos écrans. Cette pièce nous le prouve hors de tout doute.»
«Geoffrey Gaquère est hilarant [...] La mère est incarnée avec beaucoup de tendresse par Marie-France Lambert.»
«Parce que son acteur principal nous émeut et nous réjouit, parce que ce texte est terriblement bien écrit et parce que l’Ukraine a besoin d’être (re)découverte autrement que par cette guerre qui fait les manchettes, ce spectacle est à voir impérativement.»
Pour que l'Ukraine brille au théâtre, avec Sasha Samar et Guillaume Chapnick [Entrevue]
Entrevue avec Sasha Samar dans La Presse
Depuis qu’il a émigré à Montréal en août 1996 – ville qu’il a choisie parce qu’il admirait Guy Lafleur! –, Sasha Samar s’est souvent fait dire qu’il était russe. Longtemps, il n’a pas pris le temps d’expliquer qu’il venait plutôt d’une des républiques soviétiques appelées Ukraine:
«Avant, les nuances n’étaient pas si importantes et dire Russie au lieu d’URSS était un raccourci facile. Mais aujourd’hui, ce raccourci est inacceptable. Par respect pour ceux qui meurent dans les tranchées, je préfère préciser le qui, le quoi et le comment.»
Même si le personnage de Sasha – et celui qui l’a inspiré – aurait toutes les raisons de haïr l’URSS, Moi, dans les ruines rouges du siècle est loin d’être un texte ombrageux:
«C’est une histoire humaine, sur la fragilité et l’universalité des sentiments. Je souhaite que les spectateurs sortent de la salle avec quelque chose qui ressemble à une prise de conscience.»
«Très à propos et très touchant.»
«Sasha Samar est excellent, il joue sa propre histoire avec beaucoup de sensibilité et d'émotion.»
«Très très beau spectacle!»
«Quelle leçon d'histoire!»
Tapis rouge pour Moi, dans les ruines rouges du siècle
Duceppe en duplex avec Sasha Samar
Voir la video«Sasha Samar et Jean Maheux sont bouleversants de vérité. [...] C'est vraiment une excellente pièce, à voir.»
Photos en répétition: Moi, dans les ruines rouges du siècle
Liste de lecture autour de Moi, dans les ruines rouges du siècle
Libraire d'un jour: entrevue avec Olivier Kemeid
Entrevue avec Sasha Samar et Olivier Kemeid au 98.5 FM
«Une histoire humaine sur la fragilité et l’universalité des sentiments.»
«Travail brillant d’Olivier Kemeid»
«Jean Maheux [...] dessine un portrait nuancé, en équilibre entre l’ombre et la lumière.»
«[Sasha Samar] passe de la petite enfance à l’adolescence dans un jeu si juste et convaincant qu’on croirait vraiment voir un enfant.»
«La distribution complète de ce spectacle est excellente.»
«C’est la vraie vie de Sasha Samar, acteur québécois d’origine ukrainienne. […] Il est né en 1969 en Ukraine soviétique. On suit tout son parcours. C’est l’histoire d’un jeune homme qui recherche sa mère… […] Quelqu'un m'a dit un jour: "Peu importe où on a vécu, quoi qui soit arrivé avec nos parents, on est un peu toujours à la recherche de notre mère".» — Olivier Kemeid
«J’ai cherché ma mère pendant 22 ans. Je l’ai retrouvée à l’âge de 25 ans, en pleine Sibérie. […] Olivier a développé une pièce qui m’a fait pleurer tout le long quand je l’ai lue pour la première fois. Sur les feuilles, il y avait les noms de mes parents et de mes amis. J’ai reconnu tous les épisodes de ma vie. Surtout, c’était très bien écrit.» — Sasha Samar
Auditions: interprètes originaires d'Europe de l'Est (terminé)
Accompagnement pédagogique — Moi, dans les ruines rouges du siècle
Entrevue avec Sasha Samar dans Le Devoir
«Soirée de théâtre inoubliable!»
«Sasha Samar est un acteur de grand talent.»
«C'est vibrant d'émotion.»
Glossaire pratique pour Moi, dans les ruines rouges du siècle
Jeunesse ukrainienne, un essai photo de Hamza Abouelouafaa
«Pièce bouleversante [...] Magnifique texte.»
«Chapeau à Jean Maheux.»
«Une pièce pleine de lumière [...] qui impressionne par le talent des acteurs et qui ne peut qu'émouvoir le public.»