Le diable rouge
«Et voilà comment on écrit l’histoire!» -Voltaire En 1658, Mazarin, cardinal de son état, premier ministre de la régente Anne d’Autriche, règne en maître sur le royaume de France. Se sachant atteint d’une maladie incurable, Mazarin achève l’éducation de son filleul Louis XIV. Au moyen de ruses diplomatiques, il négocie un traité de paix avec l’Espagne, en échange du mariage du jeune Louis avec l’infante Marie-Thérèse. Mais le futur roi est épris de la nièce du cardinal, la jeune Marie Mancini. Nous sommes tout à coup témoins de tous les jeux de pouvoir de Mazarin, de Colbert aux finances, et de la régente. Chacun y va de son intérêt et magouille allègrement pour y arriver. Mais malgré son jeune âge, Louis a bien appris de son maître. Il ne se laissera pas manipuler facilement. Une leçon inquiétante qui décrit les nécessités et les obligations de la démarche politique où les volontés personnelles des grands de ce monde se font très souvent au détriment et dans l’oubli du peuple.