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Duceppe
Programme

Les gens, les lieux, les choses de Duncan Macmillan

Du 12 septembre au 12 octobre 2024 au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts
David Laurin et Jean-Simon Traversy

Mot des codirecteurs artistiques

Nous devons avouer d’emblée que nous sommes de grands admirateurs du travail de l’auteur britannique Duncan Macmillan, qui prend toujours un malin plaisir à embrasser le caractère événementiel de la représentation théâtrale et à convier le public à vivre une expérience signifiante. Dans sa pièce Toutes les choses parfaites, que nous avons présentée au cours des dernières saisons, Macmillan entraînait littéralement le public sur scène. Sa manière ludique de briser le quatrième mur, en ouvrant le dialogue entre son narrateur et le public, était aussi efficace que rafraîchissante.

Dans Les gens, les lieux, les choses, une oeuvre où il allie à nouveau l’intime et l’extraordinaire, Duncan Macmillan nous entraîne dans la chute vertigineuse d’Emma, une jeune femme aux prises avec des problèmes de consommation qui minent sa vie personnelle et professionnelle. Sans briser le quatrième mur, Macmillan nous permet de nous attacher à ses personnages tout en expérimentant leur dépendance d’une manière troublante et unique.

La personne dépendante est-elle condamnée à retomber inlassablement dans ses vices? Sinon, comment peut-elle prévenir les rechutes pour de bon?

Pour mener cette production à bon port, nous avons tout de suite pensé au jeune metteur en scène Olivier Arteau, dont l’intelligence, la sensibilité et le talent fulgurant ne cessent de nous épater. Dès la première semaine de répétition, nous avons compris que la rencontre entre les univers créatifs de Macmillan et Arteau se révèlerait foisonnante. Le dévouement des interprètes et des concepteur·ices autour de cette production aura été absolument admirable du début à la fin. Nous sommes convaincus que l’ardeur au travail et l’énergie contagieuse de cette formidable équipe se transposeront sur scène et vous permettront de vivre une expérience marquante entre nos murs.

Merci d’être parmi nous et bon spectacle!

David et Jean-Simon
Codirecteurs artistiques

Photo: Sarah Rouleau
Olivier Arteau

Mot du metteur en scène

Écart de plus en plus marqué entre les classes sociales, pression de performance, crise du logement et des opioïdes... la situation sociale actuelle est un cocktail parfait pour que quiconque soit touché·e par l'un de ces éléments, s'enfonce dans un engrenage terriblement pernicieux. La classe moyenne s'appauvrit à une vitesse effarante et, pour certain·es, la consommation devient un refuge idéal pour faire taire les craintes et la précarité, le temps de quelques heures. Ils et elles sont parfois dans la rue, certes, mais sont aussi professeur·es, artistes, ingénieur·es, juges... Trop vite stigmatisé·es, les consommateur·ices, récréatif·ves ou régulier·res sont toutes et tous à risque d'un enivrement qui peut être déterminant pour leur vie.

Le parcours d'Emma (mais aussi de Paul, Fred, Meredith, Judy, Tom, Shaun, T et Laurence) dans cette pièce iconique de Duncan Macmillan nous donne envie de comprendre ces personnes que l'on stigmatise, juge et critique trop durement. La consommation est un choix, mais l'addiction n'en est pas un. Et le regard posé sur ces personnages est ici bienveillant, car il nous invite dans cet espace de pardon et de rédemption qu'est le centre de désintox. Si les croyances divergent quant aux moyens de les aider, la connexion humaine, quant à elle, demeure le remède le plus salvateur pour ces êtres qui cherchent avant tout un contact chaleureux, un regard neuf, pour leur permettre de se retrouver, à leur plus simple expression, dénuée d'extase artificielle.

Je tiens à remercier personnellement Clément et Barbara, deux intervenant·es aux parcours singuliers qui nous ont ouvert leur cœur pour mieux saisir les travers de la dépendance et le pouvoir de l'entourage sur la rémission. Vos passages en salle de répétition ont vivement transformé notre regard sur le sujet de la pièce, mais aussi sur le pardon à soi, inhérents à la réhabilitation. Et un merci sincère à toute l’équipe du Trident et de Duceppe, aux artistes vaillant·es et sensibles et à l’équipe technique qui rend possible ce voyage kaléidoscopique!

On a tous et toutes un lien avec la dépendance, qu'elle soit affective, sexuelle, aux écrans, au jeu, à l'alcool ou aux psychotropes. Il y a là, dans ces gestes automatiques, une part de notre vérité qui s'exprime. Parfois contre notre gré, parfois pour étendre notre personnalité ou simplement pour gérer une émotion difficile. N'y a-t-il pas une part d'authenticité pure à l'intersection de notre dépendance et de l'état émotif qui la fait naître? Ne serait-on pas accros au fait d'être au plus près de nous-mêmes?

[Votre consommation ou celle d'un proche vous préoccupe? Écoute, soutien, information, référence, vous pouvez obtenir de l'aide au tel:18002562626 ou sur http://aidedrogue.ca. Gratuit et confidentiel]

Bio du metteur en scène Olivier Arteau


Olivier Arteau est un artiste de descendance coloniale blanche issu de la communauté LGBTQIA2S+ qui explore l’alliage entre l'autofiction, le bouffon et la tragédie. Formé en théâtre au Conservatoire d’art dramatique de Québec et en danse à l'Université du Québec à Montréal, il est le créateur derrière Doggy dans Gravel et Made in Beautiful (La belle province). En résidence au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui de 2020 à 2023, il fouille les enjeux de la chair et le poids de l’identité de genre à travers une démarche d’écriture performative (La pudeur des urinoirs et Pisser debout sans lever sa jupe). Dans le cadre de son premier grand plateau au Théâtre du Trident, il procède à une réclusion volontaire d’un mois pour saisir la soif d’absolu qui guide l’indomptable Antigone, ce qui lui vaut le Prix de la critique (Québec) pour la meilleure production. Il a également la chance de mettre en scène les succès d’Anne-Marie Olivier (Maurice), de Charles Fournier (Foreman, en collaboration avec Marie-Hélène Gendreau) et David Paquet (L'éveil du printemps) qui tournent encore à ce jour, partout dans la province. La bienveillance, la vulnérabilité et l'autodérision sont des qualités inhérentes à ses processus artistiques. En juin 2022, il est nommé à la direction artistique du Trident où il met de l'avant la pluralité artistique de la Capitale Nationale.

En mars 2023, il était de la distribution de l’adaptation du roman N’essuie jamais de larmes sans gants mise en scène par Alexandre Fecteau, au Théâtre du Trident. La pièce a ensuite été présentée chez Duceppe en décembre 2023, à l'occasion de notre série En rappel.

Dernière mise à jour: printemps 2024
Bio de l'auteur Duncan Macmillan

Duncan Macmillan écrit pour le théâtre, la télévision et le cinéma. Ses pièces de théâtre incluent Poumons; Les gens, les lieux, les choses (présentée chez Duceppe en ouverture de la saison 2024-2025); Toutes les choses parfaites (à l'affiche chez Duceppe lors de la saison 2018-2019 et présentée en reprise en 2019-2020 et 2020-2021); Rosmersholm (d’après la pièce d’Henrik Ibsen); 1984 (adaptation du roman de George Orwell, en duo avec avec Robert Icke); La cité de verre (adaptation du roman de Paul Auster) et 2071 (co-écrite avec Chris Rapley). Citons également les pièces La zone interdite; Le malheur indifférent (adaptation du roman de Peter Handke); Voyage dans la nuit (adaptation du roman de Friederike Mayröcker) et la version en langue anglaise d’Un ennemi du peuple de Thomas Ostermeier (Théâtre Duke of York).

Ses œuvres ont été jouées dans le monde entier, notamment au National Theatre, à l'Old Vic, au Royal Court, à l'Almeida, au Barbican, à St Ann’s Warehouse, au Melbourne Theatre Company, au Berliner Ensemble, au Hamburg Schauspielhaus, au Schauspielhaus de Köln, au Burgtheater de Vienne, au Vesturport, au Kansallisteatteri, au Nationaltheatret d’Oslo et au répertoire de la Schaubühne de Berlin, ainsi qu'au Festival d'Édimbourg, au Festival international de Manchester, au Festival de Salzbourg, au Festival d'Avignon et au Theatertreffen, dans le West End et à Broadway.

Ses films ont été diffusés sur la BBC, HBO, Netflix et aux festivals du film de Berlin et de Londres. Voyage dans la nuit a remporté le Nestroy Preis du meilleur spectacle en langue allemande. Les pièces 1984 et Les gens, les lieux, les choses ont été en nomination dans la catégorie meilleur nouveau spectacle aux Olivier Awards, et Rosmersholm, dans la catégorie meilleure reprise.

Bio du traducteur David Laurin

Diplômé de l’École de théâtre du Collège Lionel-Groulx en 2005, David Laurin est comédien et traducteur. Il est également codirecteur artistique du théâtre Duceppe aux côtés de Jean-Simon Traversy depuis 2017.

David a fait ses premières armes comme acteur dans Antoine et Cléopâtre au TNM, avant de participer à une trentaine de pièces, dont L'obsession de la beauté (La Licorne), Le Cid (Théâtre Denise-Pelletier), Les misérables (Capitole de Québec), Le blues d’la métropole (Théâtre St-Denis), Chante avec moi (Usine C) et Tribus (La Licorne). Sur la scène de Duceppe, il a interprété Gabriel Law dans la pièce Quand la pluie s’arrêtera. Il a aussi collaboré aux productions Un peu de tendresse, bordel de merde! et La pornographie des âmes, du chorégraphe Dave St-Pierre. Il a décroché son premier rôle au cinéma dans le film À vos marques party! 2 et amorcé sa carrière au petit écran en incarnant le jeune Jean Duceppe dans la série éponyme. Parmi ses rôles plus marquants, notons Antoine dans Vrak la vie, Steve Girard dans Toute la vérité, Alexis dans Lâcher prise, Marc Lemire dans District 31 et Marc-André dans Stat.

En parallèle, David a traduit plus de trente pièces de théâtre dont Les marches du pouvoir, de Beau Willimon (La Bordée), L’obsession de la beauté, de Neil LaBute (La Licorne), L’absence de guerre, de David Hare (Théâtre du Trident), Les flâneurs célestes, d'Annie Baker (Théâtre Prospero), et Constellations, de Nick Payne (La Licorne). Pour Duceppe, il a traduit les pièces Ils étaient tous mes fils, d’Arthur Miller, Oslo, de J.T. Rogers, Salle de nouvelles, de Lee Hall et Les gens, les lieux, les choses de Duncan Macmillan en plus de signer l'adaptation du film Gaz Bar Blues de Louis Bélanger, publiée aux éditions Hamac en 2024.

En 2009, mû par le désir d’établir un pont avec la dramaturgie anglo-saxonne émergente, il a cofondé LAB87 avec Mathieu Quesnel, François-Simon Poirier et Jean-Simon Traversy. La compagnie a notamment présenté la pièce Quand la pluie s'arrêtera, d’Andrew Bovell, chez Duceppe, en plus de produire L’obsession de la beauté, Les flâneurs célestes, Tribus, Constellations, Yen, Quand la pluie s’arrêtera, L’amour est un dumpling, Il faudra bien qu’un jour et Toutes les choses parfaites, à La Licorne. Ces trois dernières productions ont été reprises dans le cadre des 5 à 7 Duceppe.

Photo: Maxyme G. Delisle

Les gens, les lieux, les choses
Durée approximative: 2h20 avec entracte


Texte 

DUNCAN MACMILLAN


Traduction
DAVID LAURIN


Mise en scène
OLIVIER ARTEAU


En coproduction avec
LE TRIDENT


INTERPRÉTATION


Emma
ANNE-ÉLISABETH BOSSÉ


Judy
CLAUDE BRETON-POTVIN


Docteure, Thérapeute, La mère

MAUDE GUÉRIN


T, Treplev
JOEPHILLIP LAFORTUNE


Fred
MARC-ANTOINE MARCEAU


Paul, Le père

JEAN-SÉBASTIEN OUELLETTE


Shaun
FABIEN PICHÉ


Tom
CHARLES ROBERGE


Laurence
INES SIRINE AZAIEZ


Meredith
ALEXANDRINE WARREN


CONCEPTIONS ET COLLABORATIONS


Assistance à la mise en scène
ADÈLE SAINT-AMAND


Scénographie 
AMÉLIE TRÉPANIER

Costumes
CYNTHIA ST-GELAIS


Assistance aux costumes
SARAH CHABRIER


Éclairages
KEVEN DUBOIS


Musique
ANTOINE BERTHIAUME


Accessoires
GUYLAINE PETITCLERC

Mouvement
FABIEN PICHÉ

Maquillage et coiffure
AMÉLIE BRUNEAU-LONGPRÉ


Assistance aux costumes

SARAH CHABRIER


Perruques
SARAH TREMBLAY


Voix
SARAH VILLENEUVE-DESJARDINS


Intervenant·es spécialisé·es
BARBARA RIVARD
CLÉMENT SAVIGNAC


Direction de production
HAROLD BERGERON


Direction technique
ACHILLE MARTINEAU


Accompagnement Écoscéno
COLINE DECLERCQ


Note au public

Veuillez noter que les substances consommées et les cigarettes fumées sur scène sont des accessoires théâtraux et ne contiennent aucun tabac ni nicotine ou autre produit toxique.


La pièce contient des scènes difficiles pour un public non averti. On y parle, entre autres, très clairement, d’usage de drogues. Nous préférons vous en avertir. BESOIN D’AIDE? 1 800 265-2626 ou aidedrogue.ca


Avertissement
Le spectacle Les gens, les lieux, les choses utilise des effets stroboscopiques.


DÉCOR


Construction
ASTUCE DÉCORS


COSTUMES


Coupe costumes
JULIE SAURIOL


Couture
PRISCILLA COLLIN
LAURENCE BEAUCHEMIN
MARIE-HÉLÈNE GERVAIS
PASCALE BASSANI


Platine costumes

MÉLANIE TURCOTTE


Tissus
LESNA


Modélisation 3D
ARIANE SAUVÉ


Remerciements
LA BORDÉE (PRÊT MACHINE À NEIGE)
LES PRODUCTIONS ENT’RACTES (PRÊT FAUTEUIL)
PRODUITS DESIGNME (COIFFURE)

ÉQUIPE TECHNIQUE


Les services techniques assumés par

Chef machiniste
JEAN-PIERRE DEGUIRE

Chef sonorisateur
DAVE LAPIERRE

Chef éclairagiste
SYLVAIN RATELLE
CHARLES-PHILIPPE LAURIER

Cheffe habilleuse
SILVANA FERNANDEZ

Chef accessoiriste
ALBERT JOMPHE


ÉQUIPE DUCEPPE


Codirection artistique
DAVID LAURIN et JEAN-SIMON TRAVERSY

Direction générale
AMÉLIE DUCEPPE

Direction administrative
SAM LABRECQUE

Direction de production
HAROLD BERGERON

Direction des communications et du marketing
MARIE-CLAUDE HAMEL


Direction technique
CLAUDIO BUONO
LOUIS CARPENTIER
ACHILLE MARTINEAU


Direction affaires publiques et financement stratégique
ANTONINE SALINA


Gestionnaire des ventes et des services
JULIE VIGNEAULT


Chargée de projets - communications
MAGALI DORÉ

Coordination marketing
SOPHIE CAZENAVE


Coordination de production
SOPHIE MARTIN


Responsable des relations avec la communauté
STEAVE RUEL


Coordination - philanthropie et partenariats
CATHERINE GINGRAS


Adjoint aux ventes
JOËL FULLUM GRENIER


Adjointe à la direction des communications et du marketing
DAPHNÉ BACHANT


Édimestre et gestionnaire de communautés
ALICE BLOUIN-DÉCOSTE


Comptabilité
JOSÉE PRAIRIE
MORGANE MORU
VALÉRIE MICHAUD


Préposée aux ventes
MARIE-JOSÉE RIOUX


Préposé·es aux abonnements
JÉRÉMIE ROY
JOHANNA SIMON

Les gens, les lieux, les choses fait l’objet d’une démarche écoresponsable. Cliquez ici pour en savoir plus.
Partenaire écoconception: Écoscéno


Les personnes malentendantes peuvent apporter leur baladeur et le régler sur la fréquence Place des Arts 107,9 FM. Il est aussi possible d'emprunter un baladeur sur place. Les appareils sont disponibles à la barrière de perception des billets, à l'entrée du Théâtre Jean-Duceppe, et seront prêtés en échange d'une carte d'identité. Simplement en faire la demande au personnel d'accueil. Il est également possible d'emprunter des écouteurs. Ceux-ci seront nettoyés entre chaque utilisation.

Duceppe est membre de Théâtres associés (T.A.I.)

Merci aux partenaires de Duceppe

Hydro-Québec / Caisse de dépôt et placement du Québec / Les Producteurs de lait du Québec / La Presse / Energir

Remerciement spécial | Fondation Cole

Merci à nos partenaires gouvernementaux

BIENTÔT À L'AFFICHE