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Soirée-bénéfice 2025
Duceppe

Programme

Pétrole | Une production Duceppe présentée du 13 avril au 14 mai au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts.

David Laurin et Jean-Simon Traversy

Mot des codirecteurs artistiques

Au cours de sa première année de résidence d’écriture chez Duceppe, François Archambault nous a manifesté le désir de créer une œuvre à grand déploiement portant sur la crise climatique. Après des mois de documentation et de réflexion, il nous a éventuellement fait découvrir Losing Earth: The Decade We Almost Stopped Climate Change, un dossier captivant de l’essayiste Nathaniel Rich, publié dans le New York Times, qui aborde les coulisses d’un rendez-vous manqué avec l’histoire. Depuis la lecture de cet article, qui aborde le moment où des scientifiques américains ont sonné l’alarme du réchauffement climatique à la fin des années 70, nous ne pouvons que nous demander à quoi ressemblerait notre monde si nos gouvernements avaient pris leurs responsabilités.

Comment expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui? Et qui est réellement responsable des quatre dernières décennies d’inaction: les gouvernements, les corporations, la population?

Dans la pièce Pétrole, François Archambault tente de répondre à ces questions, tout en exposant des enjeux qui freinent le changement. Au cœur de son récit, Jarvis et Judy consacrent leurs énergies à la cause environnementale, mais sont confronté·e·s à la machine gouvernementale et au puissant lobby du pétrole. Leur combat amène les spectateur·trice·s à se questionner sur un point qui divise fondamentalement les activistes: pour faire avancer les choses, dois-je combattre la machine ou en faire partie?

L’avenir de notre planète n’a jamais été aussi préoccupant. Pourtant, le phénomène climatique est encore peu abordé dans notre dramaturgie. Nous saluons la passion de François ainsi que le dévouement dont il a fait preuve au cours de sa résidence chez nous. Nous tenons également à remercier Édith Patenaude et son équipe, de formidables allié·e·s et qui nous permettent aujourd’hui de vous présenter la toute première production issue de nos résidences d’écriture.

Merci d’être parmi nous et bon spectacle.

David et Jean-Simon
Codirecteurs artistiques

François Archambault par Maxyme G. Delisle
Photo: Maxyme G. Delisle
François Archambault

Mot de l'auteur

Je dois tout d’abord remercier Jean-Simon Traversy et David Laurin de m’avoir invité à écrire dans le cadre d'une résidence chez Duceppe. J’ai accepté cette offre parce que je trouvais excitant de faire partie du renouveau qu’entreprenait la compagnie avec leur nomination à la direction artistique. J’ai aussi accepté parce que j’avais envie, à ce stade de ma carrière, de me mettre en danger et de sortir de ma zone de confort. Je n’avais pas encore écrit de pièce pour un grand plateau comme celui de Duceppe et c’est une chose qui, à la fois, m’attirait et m’effrayait.

Au gré des rencontres que nous avons eues, Jean-Simon et David m’ont fait part des envies qu’ils avaient pour la Compagnie. Ils m’ont fait lire des textes qu’ils souhaitaient programmer et nous avons échangé sur ce que j’avais envie d’explorer. Il est apparu assez rapidement que nous voulions aborder des thématiques sociales et entretenir avec le public une réflexion sur le monde dans lequel nous vivons. David et Jean-Simon m’ont encouragé à embrasser large et à ne pas me gêner pour mettre en scène de nombreux personnages. Je crois avoir bien obéi à la commande avec une vingtaine de personnages, des lieux multiples, et des époques qui s’entrecroisent…

Au moment d’entreprendre l’écriture, je commençais à m’intéresser davantage aux enjeux climatiques. Je n’étais pas le seul, c’était dans l’air du temps. Les appels à l’action commençaient à se faire de plus en plus pressants. J’ai écrit mes premières répliques au début de l’été 2018. Un été particulièrement chaud avec des canicules mortelles en France et des incendies spectaculaires en Californie. C’est cet été-là que Greta Thunberg s’est installée devant le parlement suédois, réclamant des actions pour combattre les changements climatiques. Quelques mois plus tard, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire au sein du gouvernement Macron, démissionnait avec fracas, découragé par la lenteur de son gouvernement à agir. En novembre, Dominic Champagne lançait au TNM, dans un hall rempli à craquer, le Pacte pour la transition… Un an plus tard, nous étions un demi-million dans les rues de Montréal à marcher pour le Climat. Pendant que j’écrivais la première mouture de la pièce, j’ai vu naître un sentiment d’urgence, le momentum semblait vraiment s’installer… Mais c’était sans compter sur la pandémie qui allait s’abattre sur nous et occuper tout l’espace médiatique, reléguant la cause environnementale au second plan pendant les deux années suivantes… en plus de reporter de plusieurs mois la création de Pétrole et d’un bon nombre d'œuvres théâtrales.

Mais revenons en août 2018. Alors que je n’arrivais plus à faire avancer mon projet de pièce, je suis tombé sur un dossier du New York Times rédigé par Nathaniel Rich qui racontait que, dans les années 80, nous étions passé près de prendre les actions concrètes nécessaires pour amorcer la transition énergétique que nous peinons à concrétiser aujourd’hui. Ce dossier, ainsi que les événements dont j’ai parlé précédemment, en particulier les feux de forêts en Californie qui s’intensifièrent en novembre 2018 au point de forcer l’évacuation des 2700 habitants de la ville de Paradise, sont les éléments qui ont inspiré l’écriture de Pétrole.

Les personnages principaux de la pièce: Jarvis, Judy, Sylvia, Mia, Joy, sont des personnages fictifs. Ils rencontrent sur leur route des personnages inspirés de la réalité (les membres des Alchimistes, Frank, Joe et Margaret ainsi que l’activiste Mark Williams) dont j’ai changé les noms afin de pouvoir m’adonner plus librement au jeu de la fiction… Les événements de la commission gouvernementale sur le réchauffement du climat se déroulant en Floride, tels qu’ils apparaissent dans la pièce, sont librement inspirés de deux commissions qui ont réellement eu lieu. Les échanges entre les différents intervenants reflètent assez bien les propos rapportés par le journaliste du New York Times. Par exemple, aussi absurde que cela puisse paraître, il est vrai que les gens réunis pour discuter de l’avenir de la planète choisirent d’interrompre leurs travaux et de prendre une pause de trois heures pour profiter de la plage de l’hôtel, malgré le peu de temps dont ils disposaient… Finalement, les personnages œuvrant au sein de la «Petro Power» ainsi que le policier qui enquête sur les circonstances entourant la mort de Jarvis Larsen sont, à l’instar de Jarvis et sa bande, des personnages inventés.

Ce qui n’est malheureusement pas fictif, par contre, c’est le phénomène des bouleversements climatiques à l’échelle planétaire. Au moment d’écrire ces lignes, avec les engagements pris par les différents États, les émissions mondiales de GES devraient augmenter de 14% au cours de la décennie, alors qu’il faudrait les réduire de 45% pour espérer préserver un climat planétaire viable. Et ce, malgré des cibles supposément plus ambitieuses… que bien des pays n’arriveront même pas à atteindre.

Est-ce qu’une pièce de théâtre peut y changer quelque chose? Probablement pas. Mais à l’été 2018, après avoir eu une franche discussion avec mes enfants sur leur perception de l’avenir, j’ai été à ce point ébranlé par leur réponse que je me suis dit que c’était le seul sujet sur lequel il valait la peine d’écrire. Une rencontre avec des étudiant·e·s du Cégep du Vieux-Montréal qui ont lu la pièce, dans le cadre de la semaine pour l’environnement organisée par le collège, m’a confirmé que les jeunes vivent avec une grande inquiétude concernant leur avenir. Cette jeune génération est tiraillée entre découragement et colère, mais surtout, elle aimerait avoir la possibilité de rêver un peu et de pouvoir entrevoir la suite des choses avec espoir. C'est à elles et eux que j'aimerais dédier ce texte.

J’aimerais, en terminant, remercier Marie-Michèle Robitaille, d’Atelier 10, pour ses nombreuses questions et observations pertinentes lors de la publication du texte. Je remercie également Bobby Theodore qui a contribué à ma réflexion pendant le processus de traduction de la pièce vers l’anglais. Merci aussi à Isabelle Brouillette, Caroline Mailloux, Pierre-Michel Tremblay et Marie-Hélène Thibault avec qui j’ai aussi eu la chance d’échanger sur la pièce à différentes étapes de l’écriture.

Finalement, merci à Édith Patenaude et aux comédien·ne·s, et concepteur·trice·s. C’est sans doute en raison du vertige qui m’a accompagné pendant toute la création de cette partition pour grand plateau, mais j’aurai rarement senti à ce point que le théâtre est un travail d’équipe et combien l’apport de chacun·e est indispensable et précieux!

Merci de porter avec moi ce vertige et de permettre à ce récit d’exister et de prendre son envol. C’est un privilège, après deux ans de solitude pandémique, de renouer avec l’art du projet collectif.

François Archambault


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INSPIRATIONS PROVENANT DU RÉEL

La majorité des personnages de Pétrole sont fictifs, mais certains d’entre eux, sont inspirés du réel.

Le groupe des Alchimistes est inspiré du comité Jason (The Jason), une mystérieuse congrégation de scientifiques d’élite qui a été réunie par les services secrets américains dans le but de trouver des solutions scientifiques à des enjeux de sécurité nationale.

Le personnage de Frank Jackson, leader du groupe, joué par Frédéric Blanchette, est inspiré de Gordon MacDonald, géophysicien et spécialiste de l’environnement. Ses acolytes dans la pièce, Joe Robertson et Margaret Matthews (Jean-Sébastien Lavoie et Louise Cardinal) sont issus de l’imagination de l’auteur.

Le militant environnementaliste Mark Williams, joué par Jean-François Casabonne, est librement inspiré de Rafe Pomerance. Pomerance était âgé de 32 ans en 1979, quand il fit la rencontre de Gordon MacDonald. L’auteur a choisi de vieillir le personnage.

Leonard Gordon, interprété par Éric Bernier, est inspiré de Frank Press, conseiller scientifique au sein du gouvernement Carter.

Finalement, le personnage George Finley qui fait une intervention téléphonique à la commission, est inspiré de Jim Hansen, expert en climatologie. Son intervention n’a par contre pas eu lieu lors de la Commission en Floride, mais plutôt lors d’une rencontre préliminaire ayant eu lieu en juillet 1979 à Woods Hole, village côtier au sud de Cape Cod.

C’est en octobre 1980 que la commission nationale sur la qualité de l’air se déroula au Don Cesar Hotel, en Floride. Une vingtaine d’experts y étaient réunis pour élaborer des mesures concrètes liées au réchauffement du climat. Un représentant de la compagnie pétrolière Exxon était présent. Après trois jours de discussions, les participants n’arrivèrent pas à rédiger la moindre proposition.

Le contenu des sessions de travail de la commission a été élaboré à partir du dossier publié dans le New York Times en août 2018: « loosing Earth: the decade we almost stopped climate change » rédigé par Nathaniel Rich, ainsi qu’à partir de l’ouvrage de Guy de Carmoy, intitulé « Les États-Unis face au défi de l’énergie ». Le dossier de Nathaniel Rich, incroyablement fouillé et passionnant, a été traduit et publié aux éditions du Seuil en 2019 sous le titre « Perdre la terre, une histoire de notre temps ».

Finalement, le feu ayant détruit la ville de Paradise n’a pas été allumé de manière criminelle. Le feu aurait plutôt été déclenché par des défaillances des lignes électriques mal entretenues et empiré par les températures extrêmement élevées.

Bio de l'auteur François Archambault
Bio de l'auteur François Archambault



François Archambault est un dramaturge montréalais dont les œuvres sont jouées partout au Canada, mais aussi à l’étranger. Elles ont notamment été traduites en anglais, italien, espagnol et allemand. Avec son théâtre, qui fraye entre le réalisme et l’absurde, l’ironie satirique et le drame humaniste, François Archambault propose un théâtre direct et populaire qui interroge notre rapport entre l’intime et le social.

Diplômé de l’École nationale de théâtre en 1993, il voit sa pièce de finissant Cul sec montée à l’Espace Go en 1995. Ce portrait d’une jeunesse désabusée est suivi de Si la tendance se maintient, brûlot écrit, mis en scène et joué pendant la campagne référendaire de 1995. Il enchaîne avec Les Gagnants, en 1996, qui sera en nomination pour le texte original à la Soirée des Masques. Par la suite, François Archambault reçoit en 1998, avec 15 secondes, le prix du Gouverneur général du Canada. L’équipe de création, construite autour du comédien Dave Richer, atteint de paralysie cérébrale, est quant à elle récompensée par le Masque de la révélation.

En 2003, La société des loisirs, pour laquelle François Archambault remporte le Masque du meilleur texte original, est créée à La Licorne et récolte le Betty Mitchell Award pour le meilleur nouveau texte canadien. Elle sera montée à Paris en 2015 pour une centaine de représentations suivies d’une tournée.

Dès sa création en janvier 2014, sa pièce Tu te souviendras de moi connaît un immense succès et sera présentée à guichets fermés à la Licorne, puis à travers le pays pour un total de 157 représentations. Valant à son auteur le prix Michel-Tremblay, elle fut produite au Canada anglais, aux États-Unis, en Belgique, en France et en Suisse. La sortie de la version cinématographique de Tu te souviendras de moi, réalisée par Éric Tessier, a dû être reportée suite à la pandémie et devrait avoir lieu prochainement.

À l’été 2018, il propose Quelque chose comme une grande famille, écrite spécialement pour célébrer les vingt ans du Petit Théâtre du Nord. Il travaille présentement à l’écriture d’une série télé qui traite de l’itinérance, inspirée du roman Anna et l’Enfant-Vieillard de Francine Ruel.

Auteur en résidence chez Duceppe de 2018 à 2020, sa pièce Pétrole est la première œuvre créée dans le cadre des résidences d’écriture de la compagnie.

Édith Patenaude par Éva-Maude TC
Photo: Éva-Maude TC
Édith Patenaude

Mot de la metteuse en scène

Le dernier rapport du GIEC est implacable: il faut agir immédiatement et radicalement. Si les choses sont si pressantes, c’est que nos dirigeant·e·s n’ont pas bougé alors que les premières alarmes sonnaient. Les raisons étaient les mêmes qu’aujourd’hui: les changements de production et de consommation qu’exigent la crise climatique sont, nous dit-on, incompatibles avec nos modes de vie. En d’autres mots, il faudrait continuer de croître pour être heureux·euses. Telle serait la réalité. Mais qu’en est-il de cette autre réalité: c’est cette même obsession de la croissance qui a provoqué cette crise qui ne pourra être affrontée que par une remise en question profonde de l’illusion capitaliste.

La réalité est ce qu’elle est. Les belles paroles, les justifications et les solutions tièdes ne la transforment pas. La nier ne la rend pas plus commode. La réalité se fout de la destruction ou de la sauvegarde. La réalité n’est pas plus attachée à l’humain qu’aux arbres, à la Terre ou au cosmos. La réalité continue et continuera d’être, peu importe sa forme. Alors quand nos dirigeant·e·s exhortent la population au réalisme en espérant qu’elle modèrera ses attentes, ils la poussent plutôt à constater que les profits liés à l’exploitation des hydrocarbures ne font plus le poids devant la science. La réalité est qu’ils et elles ont tort de nous demander d’être patient·e·s, que leurs excuses deviennent translucides à force d’usure et qu’elles ne parviennent plus à camoufler ce qui est.

François Archambault nous rappelle que ce ne sera jamais l’individu qui pourra fléchir à lui seul le cours des choses, mais qu’il revient au plus grand nombre de peser de tout son poids pour freiner nos dirigeant·e·s dans cette absurde course en avant. Je tiens à remercier François pour son récit, parce que la colère qu’il génère m’offre, étrangement, un peu d’espoir. Il nous donne l’occasion, à moi et à toute l’équipe brillante et engagée qui s’est rassemblée autour de Pétrole, d’ajouter nos voix à celles qui s’élèvent depuis plus de 40 ans pour réclamer que nos gouvernements posent des gestes à la hauteur de ce que la réalité exige, une voix qui appelle à radicalement revoir ce que veulent dire imagination et courage politiques.

Édith Patenaude

Bio de la metteuse en scène Édith Patenaude


Finissante du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2006, Édith Patenaude s’est aussitôt lancée dans la création. Avec Les Écornifleuses, dont elle assure la direction artistique pendant dix ans, elle développe un territoire de création libre. Au sein de cette compagnie de Québec, elle écrit notamment Barbe Bleue et la maison dans la forêt s’est allumée, Le monde sera meilleur et, avec Jocelyn Pelletier, Disparaître ici. Elle signe la mise en scène de leur troisième production, L’absence de guerre. Créé au Théâtre Premier Acte et repris au Trident et à la Licorne, le spectacle lui vaut le Prix de la mise en scène des Arts et de la Culture de Québec.

Édith Patenaude reçoit en 2016 le Prix de la critique de l’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) section Québec pour sa mise en scène de 1984, l’adaptation du roman culte présentée au Théâtre du Trident et au Théâtre Denise-Pelletier. L’AQCT la récompense l’année suivante d’une nomination pour son travail de direction sur Far Away et la couronne du prix de la meilleure mise en scène à Montréal pour Mes enfants n’ont pas peur du noir. Édith Patenaude collabore de plus à la création du iShow et de Straight Jacket Winter, codirige Post Humains, monte Invisibles et adapte le démesuré Titus, d’après Shakespeare, dont elle signe la mise en scène, spectacle présenté au LANTISS et au Théâtre Prospero, en 2017 et 2018.

Également comédienne (Vertiges, Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, Inès Pérée et Inat Tendu, Selfie,Tout ce qui tombe, Scalpés), elle assure la direction artistique du Jamais Lu Québec de 2012 à 2015 et est artiste associée au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui depuis janvier 2019.

Créatrice audacieuse et prolifique, elle dirige en 2020 les nouvelles créations de Dany Boudreault (Corps célestes, au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui) et de Steve Gagnon (Les étés souterrains, un monologue livré par Guylaine Tremblay, à La Licorne). À l'automne 2021, la metteuse en scène monte le classique d’Arthur Miller Les sorcières de Salem au Théâtre Denise-Pelletier.

Édith Patenaude signait en 2018 une première mise en scène chez Duceppe, celle d’Oslo de J.T. Rogers. Elle y a également dirigé les spectacles Rose et la machine, de Maude Laurendeau, à l'automne 2021 et Pétrole, de François Archambault, au printemps 2022, avant Gaz Bar Blues, en 2023.

Biographies des comédien·ne·s

Éric Bernier

Au théâtre comme à la télévision, Éric Bernier est reconnu pour ses rôles diversifiés. Sur scène, dans les dernières années, on a pu le voir dans Les Amoureux, comédie de Carlo Goldoni mise en scène par Catherine Vidal, dans le solo philosophique Last Night I Dreamt that Somebody Loved Me, sous la direction d’Angela Konrad, et dans du Mystère d'Irma Vep, spectacle mis en scène par Martin Faucher, dans lequel il incarnait de nombreux personnages, tous plus fous les uns que les autres.


Au cours de sa carrière, il a été dirigé par Robert Lepage dans les pièces Coriolan, Macbeth et La Tempête et ainsi que dans le film , et a incarnéNihad, le bourreau, dans la pièce Incendies de Wajdi Mouawad, présentée à Montréal et en tournée canadienne et européenne.


À la télévision, on a pu le voir dans les séries Les hauts et les bas de Sophie Paquin,Tout sur moi, Lâcher Prise, Madame Lebrun ainsi que dans l'émission à sketchs Drôles de Véronic.

Frédéric Blanchette

Auteur, acteur, traducteur et metteur en scène, Frédéric Blanchette occupe une place importante dans le paysage théâtral québécois. Après ses études au Conservatoire d’art dramatique de Montréal de 1995 à 1998, il laisse sa marque dans plusieurs domaines de la création artistique.

Parmi ses mises en scène les plus remarquées, il faut citer Tribus, de Nina Raine; Sainte-Marie-La Mauderne, une adaptation du film La grande séduction, de Ken Scott; Appelez-moi Stéphane et Les Voisins, de Claude Meunier et Louis Saïa; Glengarry Glen Ross, de David Mamet; Le paradis à la fin de vos jours, de Michel Tremblay;L’obsession de la beauté, de Neil Labute; et Being at home with Claude, de René-Daniel Dubois.

Chez Duceppe, en plus de signer la mise en scène de l’audacieuse pièce Consentement, il a monté avec succès Toutes les choses parfaites, Quand la pluie s’arrêtera, L’espérance de vie des éoliennes et À présent. Comédien, on l’a aussi applaudi sur nos planches dans Pétrole, Le terrier, Sunderland et Août - Un repas à la campagne.

Comme auteur, il a signé les textes du Périmètre (Masque du meilleur texte original 2007), de Couples, et de Pour faire une histoire courte. Il a également assuré la mise en scène du spectacle musical Le Tour du bloc, de Michel Rivard, et celle du spectacle Jalouse d’Anne-Élisabeth Bossé.

Ses talents de comédien ont, pour leur part, été salués dans les pièces Châteaux du ciel, Le Terrier, Ulster American, Sunderland, L’idiot, Raphaël à Ti-Jean, Hamlet, Trains Fantômes, Trick or Treat, Bob et Pillowman. À la télévision, il a joué dans Sans rendez-vous, À cœur battant, Plan B, Toute la vérité, Les beaux malaises, Tu m’aimes-tu? (dont il est idéateur et coscénariste) Caméra café, Penthouse 5-0, Tout sur moi, Les étoiles filantes et Les Boys. Au cinéma, il a fait partie de la distribution des films L’horloge biologique, Louis Cyr et Autrui.

Dernière mise à jour: printemps 2023
Louise Cardinal

Comédienne expérimentée, Louise cardinal a fait partie de plusieurs productions théâtrales, passant du répertoire à la création avec aisance. Elle a notamment joué dans Les Coleman-Millaire-Fortin-Campbell (m.e.s. Louis-Karl Tremblay), La nuit du 4 au 5 (m.e.s. Claude Poissant), Chienne(s) (m.e.s. Marie-Eve Milot), La divine illusion, Christine, la reine garçon, Il Campiello (m.e.s. Serge Denoncourt), Caligula (m.e.s. René-Richard Cyr), Le Jocker (m.e.s. Eric Jean) et Le Vertige (m.e.s. Luce Pelletier).

Il y a un peu plus de 20 ans, elle a fondé avec des collègues et amis le Petit Théâtre du Nord, au sein duquel on a pu la voir dans Enfantillages (m.e.s. Frédéric Blanchette), Docile (m.e.s. Jonathan Racine), Quelque chose comme une grande famille de François Archambault (m.e.s. Luc Bourgeois et Sébastien Gauthier) et, plus récemment, dans Nous nous sommes tant aimés (m.e.s. Charles Dauphinais).

Au petit écran, elle a joué dans de nombreuses séries télévisées dont Lac-Noir, Bête noire, O, Au Secours de Béatrice, Les beaux malaises, Nouvelle adresse, Mémoires vives et Yamaska.

Jean-François Casabonne

Ayant participé à plus d’une cinquantaine de productions de théâtre, Jean-François Casabonne est un habitué des scènes du Québec. Ces dernières années, il a occupé celle du Théâtre Denise-Pelletier dans l’Orangeraie et l’Avare, du Théâtre du Nouveau Monde dans Les 3 Sœurs, Roméo et Juliette, L’histoire du roi Lear et Christine, la reine-garçon, de même que celle de Duceppe dans Oslo et Le Diable rouge et d’Espace GO avec Projet Andromaque et Une vie pour deux. On a pu le voir également au Théâtre du Rideau Vert dans Le repas des fauves, Vassa et Marie Stuart. Avec le Théâtre de l’Opsis, il a été de la distribution de plusieurs pièces du cycle Tchekhov: Je suis une mouette (non, ce n’est pas ça), Oncle Vania et La Cerisaie; puis dans le cycle étatsunien, on le retrouvait dans Under Construction et Réveillez-vous et chantez!. En 2019, nous l’avons vu dans Coriolan (TNM), La Société des poètes disparus (Théâtre Denise-Pelletier) et Strindberg (Espace Go).


Au cinéma, soulignons ses rôles dans La petite fille qui aimait trop les allumettes de Simon Lavoie, Mes Ennemis de Stéphane Gehami, Le ring d’Anaïs Barbeau-Lavalette, La beauté de Pandore de Charles Binamé, Toi de François Delisle, Nelligan de Robert Favreau et Les Noces de papier de Michel Brault. À la télévision, on a pu le voir dans plusieurs séries telles que Les pays d’en haut, Au Secours de Béatrice, La Galère, Casino, Emma et Virginie.


En tant qu’auteur, il a publié plusieurs romans: Du je au jeu (Éditions Somme toute), L’Homme Errata et Du cœur aux pieds (Éditions Fidès) et Jésus de Chicoutimi, une perséide de Damas (Éditions Silence), la pièce La traversée (oratorio pour voix humaines), présentée au Théâtre Prospero en 2002 et publiée chez Dramaturges Éditeurs et Je veux une plume, un livre jeunesse publié chez Édito en 2018.


Musicien à ses heures, Jean-François a notamment présenté son spectacle Une girafe et un pont issu de son disque en février 2016 au Théâtre de Quat’Sous . Le livre Une girafe et un pont a été publié aux Éditions Somme toute. Auparavant, il avait présenté d’autres de ses chansons au public des Francofolies en 2008 et 2010 sous le nom de L’Inconnu zigzag.


En 2021, Jean-François fait un album numérique avec Pascale Bussières: Duo de nous.

Paméla Dumont

Paméla Dumont est comédienne, créatrice, autrice de Lolita n’existe pas, productrice, chroniqueuse radio, réalisatrice du balado Poétiques des territoires et médiatrice culturelle. Sur les planches, elle a interprété Anne Shirley dans Anne… La maison aux pignons verts et Becky Thatcher dans Tom Sawyer. Sa pièce Lolita n’existe pas, produite par sa compagnie La Foulée sera présentée à Montréal en octobre 2022. Il s'agit d'une réponse actuelle au roman de Vladimir Nabokov (Lolita) et à l’histoire vraie de la jeune fille qui a inspiré ledit classique, relatée par la journaliste américaine Sarah Weinman dans son livre Lolita, la véritable histoire.


Elle poursuit parallèlement à sa pratique d’artiste des études supérieures à la maîtrise en théâtre pour explorer les potentiels créatifs de l’autohypnose pour les acteur.trice.s. Elle est récipiendaire d’une mention d’honneur pour son cursus en jeu à l’École supérieure de théâtre de l’UQÀM, de bourses d’excellence aux premier et deuxième cycles ainsi que de la bourse d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier. Le corps et ses manifestations taboues l’ont toujours intéressée, que ce soit à travers la symbolique de la pilosité humaine, ayant créé le mouvement Maipoils, ou sa maîtrise en cours sur les potentiels usages de la suggestion hypnotique dans la création.

Ariel Ifergan

En 23 ans de carrière, Ariel Ifergan a joué au théâtre dans plus d’une vingtaine de productions dont certaines ont fait l’objet d’importantes tournées. Au cours des dernières saisons, citons Les Filles du Saint-Laurent (m.e.s. Alexia Bürger, CTD’A et La Colline à Paris) Adieu Monsieur Haffmann (m.e.s. Denise Filiatrault au Rideau Vert) L’Orangeraie (Larry Tremblay, m.e.s. Claude Poissant, TDP et Trident), Richard III (m.e.s. Brigitte Haentjens, TNM et Sibyllines), Fanny et Alexandre (m.e.s. Sophie Cadieux et Félix Antoine Boutin également au TDP), Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu? (m.e.s. Denise Filiatrault au Rideau Vert). En 2018, il joue pour la première fois sous la direction de Édith Patenaude dans la pièce Oslo de JT Rodgers présentée chez Duceppe.

En tant que directeur artistique de la compagnie Pas de Panique, Ariel produit, a écrit et mis en scène plusieurs spectacles parmi lesquels T’as aucune chance, L’Augmentation de Georges Perec, Le Petit Arturo. De 2007 à 2017, il joue tous les personnages dans Z comme Zadig, une adaptation du conte de Voltaire mis en scène par Anne Millaire. Après trois ans de résidence de création au Centre Segal, il produit en 2019 La Maison aux 67 langues de J.Garfinkel au Théâtre La Licorne, spectacle dans lequel il joue sous la direction de Philippe Lambert.

À la télévision, Ariel Ifergan s’est fait connaître dans Watatow et Virginie. Récemment, on a pu le voir dans Chaos, Bête noire, Contre-Offre, Toute la vie, Alerte Amber, Cerebrum, Rupture, Une autre histoire… De plus, il incarne le professeur de mathématique dans L’Effet Secondaire. Au cinéma, il collabore avec Micheline Lanctôt dans Une Manière de Vivre où il interprète le philosophe Baruch Spinoza.

Simon Lacroix

Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2011, Simon Lacroix a joué dans plus d’une vingtaine de productions théâtrales. On a pu le voir dans Le meilleur des mondes de Guillaume Corbeil, d’après l’oeuvre d’Aldous Huxley, ainsi que dans la pièce Trip de Mathieu Quesnel. Avec ses complices Sonia Cordeau et Raphaëlle Lalande de la compagnie Le Projet Bocal il a écrit, mis en scène et présenté à La Licorne les spectacles Le Projet Bocal (2013), Oh Lord (2014) et Le spectacle (2016), en plus de jouer dans Perplex(e) de Marius von Mayenburg. En 2019, Le Projet Bocal se voit octroyer par Duceppe une résidence d’écriture de deux ans qui a culminé en 2022 avec la création du spectacle Showtime — Une grosse pièce de théâtre. On a également pu admirer son travail comme acteur dans Pétrole, puis comme metteur en scène de Whitehorse.

Au petit écran, il s’est fait connaître dans les séries Lâcher prise, Léo, L’Académie et La malédiction de Jonathan Plourde. Il tient également un des rôles principaux dans Faits Divers 4. Simon est lauréat de quatre prix Gémeaux pour ses interprétations dans la série Lâcher Prise (2018) et les webséries Deep (2013), Hypno (2017) et Les éphémères (2020).

Jean-Sébastien Lavoie

Depuis sa sortie du Conservatoire d'art dramatique de Montréal en 1999, Jean-Sébastien Lavoie a essentiellement travaillé au théâtre, dans plus d'une quarantaine de productions. Il a notamment été dirigé par Yves Desgagnés, Olivier Choinière, Claude Poissant, Sébastien Dodge et Frédéric Blanchette. Il a également collaboré à plusieurs productions jeune public avec le Théâtre du Clou et le Théâtre de Quartier.

Avec sa participation au spectacle Pétrole de François Archambault, il en est à sa quatrième présence chez Duceppe, après Oncle Vania d'Anton Tchekhov, Une Maison face au Nord de Jean-Rock Gaudreault et Des souris et des hommes de John Steinbeck.

Il travaille présentement à la création du texte Un coin jeté dans l'Nord de Nicolas Lauzon et Alexandre Castonguay, dans une mise en scène de Sarah Berthiaume.

Marie-Ève Milot


Marie-Ève Milot est comédienne, metteuse en scène et autrice. Elle a joué dans plus d’une vingtaine de productions théâtrales, dont Les Barbelés d’Annick Lefebvre et Les Filles du Saint-Laurent de Rébecca Déraspe (en collaboration avec Annick Lefebvre), sous la direction d’Alexia Bürger. Chez Duceppe, nous avons pu la voir dans Pétrole, Ne m'oublie pas, Peter et Alice, Sunderland et Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges. En septembre 2022, elle signe sa première mise en scène pour notre théâtre avec Mama de Nathalie Doummar, pièce reprise en 2023 dans le cadre du Festival Juste pour rire.

Elle a campé une dizaine de rôles importants en continuité dans diverses téléséries québécoises comme Les pays d’en haut et plus récemment, 5e Rang.

Elle codirige le Théâtre de l’Affamée aux côtés de Marie-Claude St-Laurent avec qui elle a écrit plusieurs pièces à quatre mains, parmi lesquelles Cour à scrap - Portrait d'une famille reconstituée, Chienne(s), Débranchée (Unplugged), Guérilla de l'ordinaire, Sappho et Clandestines. Elle a mis en scène les quatre dernières créations de sa compagnie, ainsi que Sissi, de Nathalie Doummar et Chokola, de Phara Tibault.. Elle a fait paraître La Coalition de la robe, un documentaire indiscipliné écrit avec Marie-Claude Garneau et Marie-Claude St-Laurent. À trois, elles occupent la direction littéraire de La Nef, la collection de théâtre féministe des Éditions du remue-ménage.

Dernière mise à jour: printemps 2023
Photo: Pascale Méthot
Olivia Palacci

Après sa sortie comme diplômée en jeu du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 2009, Olivia Palacci poursuit sa formation au Conservatoire National de Paris. En 2013, elle a conclu son parcours scolaire au Conservatoire d'art dramatique de Québec, cette fois dans le programme de mise en scène. Depuis, Olivia a cumulé les rôles dans plusieurs séries télévisées populaires telles que Mensonges, Lâcher prise, Catastrophe, Hubert et Fanny, File d’attente et Les mecs. Prochainement, on pourra la voir dans la nouvelle série Hôtel.


Au théâtre, elle a joué dans Oleanna, pièce dont elle a cosigné la mise en scène, Blink, Le songe d’une nuit d’été, Chapitres de la chute et L’enfance de l’art, pour ne nommer qu’elles. Elle a également signé la mise en scène de la pièce Béa, présentée à La Licorne en 2018 et plus récemment, on l’a vue au Théâtre Denise-Pelletier dans Les amoureux et au Théâtre de Quat’sous dans l’Énéide.

Elkahna Talbi


Elkahna Talbi est comédienne, autrice et artiste de poésie performative (spoken word/slam)

Comme comédienne, on a pu la voir à la télévision dans Les Simones, Plan B, Appelle-moi si tu meurs, dans la série jeunesse Les Mutants et on pourra la voir sous peu dans Alertes. Sur le web, elle était un des personnages principaux de Dors avec moi. De plus, elle est une des acolytes des émissions Culturama et La vie est un carnaval.

Au théâtre, elle a joué, entre autres, dans Les filles du St-Laurent et Je me soulève. Chez Duceppe, on a pu la voir en 2022 dans la pièce Pétrole de François Archambault ainsi que dans le spectacle Un. Deux. Trois. de Mani Soleymanlou. En 2023, elle est de la reprise de Mama de Nathalie Doummar et fait partie de la distribution de Docteure de Robert Icke, mise en scène de Marie-Ève Milot.

Comme autrice, elle a écrit des recueils de poésie (Moi, figuier sous la neige et Pomme Grenade, parus chez Mémoire d’encrier). Elle publie aussi dans plusieurs ouvrages collectifs.

Elkahna est également connue sous le nom de Queen Ka, depuis plus de 15 ans, pour ses créations et ses performances poétiques. Elle a publié une anthologie de ses textes scéniques de 2005 à 2020, intitulée Queen Ka sur papier.

En 2018, elle a créé un spectacle à deux voix avec l’artiste de Amélie Prévost, Fol ouvrage (Torcher des paillettes) qui fut présenté en grande première lors du Festival international de la littérature.

Elle a fait partie du spectacle La Renarde: sur les traces de Pauline Julien ainsi que de l’album du même nom.

Dernière mise à jour: printemps 2024
Photo: Eva-Maude TC

PÉTROLE
Durée: environ 1h50 sans entracte


Texte

FRANÇOIS ARCHAMBAULT


Mise en scène

ÉDITH PATENAUDE


Une production 
DUCEPPE


Une présentation

LA PRESSE


INTERPRÉTATION


James Newman et Leonard Gordon
ÉRIC BERNIER


Frank Jackson et l'agent Foster

FRÉDÉRIC BLANCHETTE


Mia Larsen, Margaret Matthews et présidente de la commission gouvernementale
LOUISE CARDINAL


Mark Williams et journaliste #3

JEAN-FRANÇOIS CASABONNE


Joy Larsen, Mathilda Smith et journaliste #2

PAMÉLA DUMONT


Tim Rutherford et Roger Watson

ARIEL IFERGAN 


Jarvis Larsen
SIMON LACROIX 


Joe Robertson, George Finley et journaliste #4

JEAN-SÉBASTIEN LAVOIE


Judy Larsen

MARIE-ÈVE MILOT


Sylvia Jones, Paula Cocker et journaliste #1
OLIVIA PALACCI


Ruth Kelly et journaliste #5

ELKAHNA TALBI 


Doublures

SARAH LAURENDEAU
FRANÇOIS-SIMON POIRIER 


CONCEPTION


Décor
CLAIRE RENAUD


Costumes

CYNTHIA ST-GELAIS
assistée de
ESTELLE CHARRON


Éclairages

MARTIN LABRECQUE


Musique

MYKALLE BIELINSKI


Vidéo
CLAIRE RENAUD
JULIEN BLAIS


Accessoires
KARINE CUSSON


Maquillages et coiffures
FLORENCE CORNET


Assistance à la mise en scène

ADÈLE SAINT-AMAND


Accompagnement Écoscéno
MARIANNE LAVOIE
JULIE FOURNIER


Remerciements:
CHARLES-ANTOINE BERTRAND FONTAINE

DÉCOR


Réalisation
PRODUCTIONS YVES NICOL INC.


Direction des opérations

PATRICK PERRIN


Chargé de projet

PIERRE DUFOUR


Chef menuiserie

LAURENT RIVARD


Chef soudure

YANNICK THÉROUX-LAVALLÉE


Département artistique

JONATHAN CHARLAND, MARJOLAINE PROVENÇAL


Menuiserie

RODOLPHE CAPOZZI, ISRAEL DUBÉ, LILIAN GOURBIN, CORENTIN JACOTOT


Soudure

EMMANUEL BOUDREAULT, IAN GRAVELLE


Peinture

DARA BISSONNETTE, MARIE-FRANCE GAGNIER, MÉLANIE OLIVEIRA DE CASTRO, MARJOLAINE PROVENÇAL, NATACHA SCANDELLA, SATI TRÉPANIER, GANTULGA TUMENDEMBREL

Dessins
JULIE LAFLAMME, GEORGES PAPACHRISTOU

COSTUMES


Coupe et couture
CYRILLE BRIN-DELISLE
JULIE SAURIOL


Cheffe habilleuse
SILVANA FERNÁNDEZ


ÉQUIPE TECHNIQUE


Les services techniques assumés par

Chef machiniste
JEAN-PIERRE DEGUIRE


Chef sonorisateur
DAVE LAPIERRE


Chef éclairagiste
SYLVAIN RATELLE


Chef accessoires
ALBERT JOMPHE


Chef vidéo
STEVE MONTAMBAULT


Assistant aux micros sans-fil
LUIS ALBERTO SANCHEZ


ÉQUIPE DUCEPPE

Codirection artistique
DAVID LAURIN et JEAN-SIMON TRAVERSY

Direction générale
AMÉLIE DUCEPPE

Direction administrative
SAM LABRECQUE

Direction de production
HAROLD BERGERON

Direction des communications et du marketing
MARIE-CLAUDE HAMEL

Direction technique
ÉRIC LOCAS
CLAUDIO BUONO

Gestionnaire des ventes et du service à la clientèle
JULIE VIGNEAULT

Conseillère principale, développement
philanthropique et relation avec les partenaires
VÉRONIQUE MÉNARD

Chargée de projets - communications
MAGALI DORÉ

Coordination de production
JOSIANNE MONETTE

Coordination marketing
SOPHIE CAZENAVE

Adjointe au financement privé
MATHILDE CADOUR

Adjointe au financement privé (congé de maternité)
ROMY-LÉA FAUSTIN

Adjoint aux ventes
JOËL FULLUM GRENIER

Comptabilité
JOSÉE PRAIRIE
MORGANE MORU

Préposées aux ventes
DAPHNÉ BACHANT
LOLA JEGU


Pétrole est une production carboneutre.

Caisse Desjardins du Complexe Desjardins
, partenaire vert
Écoscéno
, partenaire écoconception


Les personnes malentendantes peuvent apporter leur baladeur et le régler sur la fréquence Place des Arts 107,9 FM.


Les représentations de Pétrole sont rendues possible grâce au Plan de relance économique du milieu culturel du gouvernement du Québec.


Duceppe est membre de Théâtres associés (T.A.I.)

Duceppe est subventionnée par:

Merci aux partenaires de Relance

Banque Nationale / Lowe’s Canada

Merci aux partenaires de Duceppe

Desjardins - Caisse du Complexe Desjardins / Hydro-Québec / Les producteurs de lait du Québec / La Presse / Power Corporation du Canada / TD

REMERCIEMENT SPÉCIAL | Fondation Cole / Fondation Molson

UN GRAND MERCI À NOS DONATEURS ET DONATRICES POUR LEUR GÉNÉREUX SOUTIEN 

CERCLE DES MÉCÈNES | Banque Nationale / Larochelle Groupe Conseil inc. / Lowe’s Canada / Power Corporation du Canada / Québecor Média inc. / RBC Foundation

CERCLE DES MÉCÈNES | Banque Nationale / Larochelle Groupe Conseil inc. / Lowe’s Canada / Power Corporation du Canada / Québecor Média inc. / RBC Foundation

CERCLE DU FONDATEUR | Carole Briard / Amélie Duceppe / Fasken / L’honorable Michael M. Fortier, cp

CERCLE MICHEL DUMONT | Bell Canada / CGI / Conam Charitable Foundation / Concession A25 / Fondation de la famille Alvin Segal / François Leclair / Groupe Leclair / SB Gesco

TÊTE D’AFFICHE | Anges Québec Capital / Paul Béland / Germain Benoit / Stéphane Bérubé / BMO Banque de Montréal / Marlynn Brisebois / Caisse de dépôt et placement du Québec / Distribution HMH inc. / Marc Gold / Eric Gosselin / IBM Canada / Kruger Inc. / Julie Lavoie / Myriane Le François / Le vieux jardinier inc. / Lenovo Canada Inc. / Julie Loranger / Marché de la Gare de Sainte-Adèle / Carlo Massicolli / Rinoval inc. / Francois Schubert / Société des Alcools du Québec / TELUS

PREMIER RÔLE | Pierre Bruneau / Diane De Courcy / Delarosebil Chaput CPA SENCRL / Claude Duceppe / Gilles Duceppe / Louise Fortier / Monique Jérôme-Forget / Clément Leclerc / Réjean Parent / The Benevity Impact Fund / Annie Tougas

ÉTOILE MONTANTE | Alexis Brunelle-Duceppe / Coop Édouard Montpetit / Élaine Des Lauriers / Louise Deschâtelets / Yves Bob Dufour / Ekiness Groupe Conseil / Normande Guimond / Industrielle Alliance / Louis Lacoursière / Jean-Marc Léger / Danielle Lépine / Lussier Dale Parizeau / Karel Mayrand à la mémoire de Burt Gilman / Raymond Paquin / Jacinthe Péloquin / Emmanuelle Poupart / Salesforce /Claude-Marie Sauvé / Teralys Capital / TESLA RP / Louise Théoret / Trivium avocats inc.

En date du 30 juin 2021

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