Programme — Le Prénom

Metteur en scène des plus prolifiques et dont la renommée ne connaît pas de frontières.

L’éclectisme de Serge Denoncourt n’a d’égal que l’étendue de son talent. Au fil des ans et au gré de ses coups de cœur, il a signé près de 150 mises en scène vues sur tous les continents. Théâtre, opéra, concert pop, comédie musicale, spectacle de prestidigitateur: il fait sien chaque univers, renouvelle le genre. Et le public en redemande.

Comédien de formation, Serge Denoncourt trouve rapidement dans la mise en scène la voie qui le mènera très loin. À 22 ans, il cofonde le Théâtre de l’Opsis, dont l’une des missions est de «porter un regard neuf sur les textes classiques», et en assume la direction artistique jusqu’en 1994. Il y reviendra à l’occasion, le temps de revisiter des œuvres maîtresses du répertoire, notamment La Mouette, de Tchékhov. Créé au Théâtre de Quat’Sous en 1999, Je suis une mouette (non, ce n’est pas ça) vaudra à Serge Denoncourt le Masque de la meilleure mise en scène et partira en tournée en Allemagne et en France.

En 1995, alors qu’il dirige le Théâtre du Trident, à Québec, Serge reçoit une offre: mettre en scène Cosi Fan Tutte, de Mozart. De l’opéra, il passe ensuite à la variété, sans jamais quitter le théâtre, son premier amour. Lancé à Montréal en 1999, L’homme aux mille visages, avec le transformiste italien Arturo Brachetti, reçoit à Paris l’année suivante le Molière du meilleur one man show. Désormais, la carrière du metteur en scène sera internationale. Dès 2003, Eros Ramazotti, le chanteur le plus populaire d’Italie, réclame ses services pour une tournée européenne. À Las Vegas, le Cirque du Soleil l’engage pour orchestrer une production de 100 millions de dollars avec à sa proue l’illusionniste Criss Angel. Believe tiendra l’affiche pendant 8 ans (2008-2016).

Très prolifique, Serge Denoncourt est aussi hyper sollicité. Depuis des années, le Festival Juste pour rire lui confie le spectacle phare du volet théâtral. Les étés s’enchaînent, les succès aussi: Cyrano de Bergerac, Les Trois Mousquetaires, Roméo et Juliette, Les Choristes…et plus récemment la comédie musicale Hair, dont il a adapté le livret en plus d’en faire la mise en scène. Son nom attire les foules autant que le titre des œuvres. Le metteur en scène a depuis longtemps quitté les coulisses, sa forte personnalité en fait un invité prisé, son rôle de juge à l’émission de télé Les dieux de la danse (2015-2018) et à Quel Talent! sur les ondes de Noovo à l'automne 2024 lui donne une stature de vedette.

En fait, Serge Denoncourt est partout, même là où on ne l’attend pas. À Belgrade, notamment. Témoin de la discrimination des jeunes Roms de Serbie, il monte avec eux et à bout de bras le GRUBB (Gypsy Roma Urban Balkan Beats) en 2011, une irrésistible invitation à la fête qui fera le tour du monde. Puis le voilà qui débarque en France, dans les Hautes-Pyrénées. Son mandat: raconter le destin miraculeux de Bernadette de Lourdes. Il écrit le livret, signe la mise en scène. Le public est au rendez-vous, une version italienne est déjà en préparation. Mais Serge Denoncourt est déjà ailleurs, à peaufiner le passage à la scène des chansons de Michel Sardou, autant à l’écriture qu’à la direction. Annoncé comme «un Mamma Mia à la française», Je vais t’aimer se joue en tournée dans les villes françaises depuis 2022.

Serge Denoncourt est coauteur du livret et co-metteur en scène auprès de Mathieu Kassovitz du spectacle musical La Haine, à l’affiche à Paris à l'automne 2024.

Chez Duceppe, il a signé 16 mises en scène mémorables: Ils étaient tous mes fils (saison 1991-1992), Vu du pont (saison 1992-1993), Cent millions… (saison 1993-1994), Le Chemin des Passes-Dangereuses (saison 1997-1998), La grande magia (saison 1998-1999), Rien à voir avec les rossignols (saison 2000-2001), Une journée particulière (saison 2001-2002), L’Habilleur (saison 2003-2004), La Leçon d’histoire (saison 2006-2007), Fragments de mensonges inutiles (saison 2009-2010), L'oratorio de Noël (saison 2011-2012), Thérèse et Pierrette à l'école des Saints-Anges (saison 2012-2013), Le diable rouge (saison 2012-2013), Les liaisons dangereuses (2013-2014), Qui a peur de Virginia Woolf? (2014-2015) et Le Prénom (saison 2024-2025).

Dernière mise à jour: automne 2024
Photo: Melany Bernier

Homme de théâtre, mais surtout grand passionné de cet art, Pierre Bernard a été l’âme directrice du Théâtre de Quat’Sous de 1988 à 2000. Ces 12 années sont reconnues comme étant une ère particulièrement vibrante de ce petit théâtre. Sa direction porte le sceau de la rigueur, de l’audace et de l’éclectisme, alors qu’il fait découvrir de nombreux créateur·ices. Notons, entre autres, Serge Boucher, Brad Fraser et Luc Picard. Il est également connu pour sa volonté d’offrir des premières chances: mentionnons les premières mises en scène confiées à Françoise Faucher, Denys Arcand ou Michel Tremblay. Sa propre première mise en scène, Traces d’étoiles de Cindy Lou Johnson, lui vaut une nomination, en 1992, aux Prix de la critique. Il réengage d’ailleurs le projet en 2023 au Théâtre du Rideau Vert. Suivent deux autres grands succès: Variations sur un temps de David Ives et L’enfant problème de George F. Walker. Chez Duceppe, il signe en 2012 la mise en scène de la pièce Du bon monde de David Lindsay-Abaire.

En 2000, Pierre Bernard se joint à Juste pour rire à titre de dépisteur de talents et de directeur artistique. En 2004, il se voit confier la direction artistique du volet Théâtre, où il présente notamment les immenses succès Le mystère d’Irma Vep et Le Prénom.

En 2008, il rencontre André Sauvé dont il cosigne une première mise en scène de spectacle d’humour (Lauréat – Galas de l’ADISQ et Les Olivier). Il récidive en 2017 et en 2018 avec André Sauvé avec l’OSM et ÇA.

Depuis 2002, il œuvre à l’École nationale de théâtre du Canada comme conseiller dramaturgique, professeur, directeur d’acteur·ices et coach en mise en scène.

Depuis 2020, il assume la direction artistique des spectacles La nuit de la déprime, Verdict et La Machine de Turing pour Agents Doubles Productions. Son flair artistique, son intégrité et son dévouement en font un travailleur de l’ombre inestimable.

Source: Agence Denoncourt
Dernière mise à jour: automne 2024

Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte travaillent ensemble depuis plus de vingt ans. En tant que scénaristes, ils ont multiplié les collaborations, allant de l’animation à la comédie en passant par le thriller : Renaissance de Christian Volckman, l’adaptation en série du Petit Prince d’après le livre d’Antoine de Saint-Exupéry, Les Parrains de Frédéric Forestier, avec Gérard Lanvin et Jacques Villeret, L’Immortel de Richard Berry, avec Jean Reno, ou encore Papa ou Maman et Papa ou Maman 2 de Martin Bourboulon, avec Marina Foïs et Laurent Lafitte. En 2006, Matthieu réalise son premier film (co-écrit avec Alexandre), La Jungle, avec Patrick Mille et Guillaume Gallienne.

Le Prénom, leur première pièce de théâtre, est mise en scène par Bernard Murat en 2010 au Théâtre Édouard VII. C’est un immense succès, et la pièce est depuis jouée dans le monde entier. Deux ans plus tard, ils en réalisent eux-mêmes l’adaptation au cinéma. Le film triomphe lui aussi auprès du public, et remporte deux Césars.

Leurs pièces suivantes sont également confiées à Bernard Murat au Théâtre Édouard VII : d’abord Un dîner d’adieu en 2014 avec Éric Elmosnino, Audrey Fleurot et Guillaume de Tonquédec, puis Tout ce que vous voulez en 2016, avec Stéphane De Groodt et Bérénice Béjo. Cette même année, ils écrivent un nouveau film, Un illustre inconnu, interprété par Mathieu Kassovitz et Marie-Josée Croze et réalisé par Matthieu Delaporte.

En 2019, ils écrivent et réalisent ensemble Le Meilleur reste à venir, avec Patrick Bruel et Fabrice Luchini.

En 2022, ils reviennent au théâtre avec deux spectacles, Par le bout du Nez, au Théâtre Antoine, mis en scène par Benard Murat, avec François-Xavier Demaison et François Berléand ; et aussi 1h22 avant la fin, à La Scala, écrite par Matthieu Delaporte et qu’ils ont mis en scène ensemble.

Toujours en 2022, ils se lancent dans la grande aventure de l’écriture du diptyque Les Trois Mousquetaires, réalisé par Martin Bourboulon, avec François Civil, Eva Green, Vincent Cassel, Romain Duris et Pio Marmaï. Les deux films totalisent plus de 6 millions d’entrées.

En juin 2024 sort au cinéma leur nouveau film, Le Comte de Monte-Cristo, avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Laurent laffite, Bastien Bouillon et Patrick Mille.

Chez Duceppe, on apprécie grandement le travail de Maryse Warda, dont les nombreuses traductions et adaptations cumulent les distinctions. Nous lui avons confié les traductions de Du bon monde, de David Lindsay-Abaire (2012), de La Vénus au vison, de David Ives (2013), puis celles de Race, de David Mamet (2016), du Bizarre incident du chien pendant la nuit, de Simon Stephens (2018). Tous récemment, elle signe chez nous la traduction de deux pièces de l'autrice britannique Lucy Kirkwood: Les enfants (2020) et Chimerica (2024).

Au total, Maryse a traduit plus de 70 pièces au cours de sa carrière, débutée au Théâtre de Quat’Sous en 1991. Son travail sur Motel de passage, de George F. Walker, a reçu en 2000 le Masque de la meilleure traduction et s’est retrouvé en lice pour le Prix du Gouverneur général. L’Académie québécoise du théâtre a nommé deux autres de ses traductions: celles de W;t, de Margaret Edson, et de Variations sur un temps, de David Ives. En 2011, Maryse a reçu le Prix littéraire du Gouverneur général pour sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur.

Elle est très fière d’avoir collaboré avec des metteurs et metteuses en scène comme Martine Beaulne, René Richard Cyr, Serge Denoncourt, Martin Faucher, Marie-Thérèse Fortin ou Claude Poissant, mais aussi avec Hugo Bélanger, Sébastien David, Geneviève L. Blais et Brigitte Poupart. Parmi ses accomplissements, citons ses traductions des pièces Traces d’étoiles, de Cindy Lou Johnson, Trahison, de Harold Pinter, La Société des poètes disparus, de Tom Schulman, et son adaptation québécoise du Prénom, de M. Delaporte & A. de la Patellière (présentée chez Duceppe en décembre 2024 dans le cadre de notre série «En rappel»). 

Depuis 2020, on a pu voir, à La Licorne, Fairfly, de Joan Yargo, Le nœud, de Johnna Adams, Un violon discordant, d’Anthony Black et Stop Kiss, de Diana Son. Pour le Théâtre du Rideau Vert, elle a traduit Vania et Sonia et Macha et Spike, de Christopher Durang, et Une maison de poupée, 2e partie, de Lucas Hnath.

Plusieurs de ses traductions sont publiées —L’Homme laid (Boréal), la série Motel de passage (VLB éditeur) et Traces d'étoiles (LUX)— ou portées à l’écran —Traces d’étoiles (Claude Desrosiers ) ou Le génie du crime (Louis Bélanger).

Dernière mise à jour: automne 2024
Photo: Jean-Sébastien Dénommé

Les Agents Doubles est une compagnie fondée an 2018 par Luce et Lucie Rozon.

Forte de leurs longues années d’expérience et d’expertise dans le divertissement, elles ont à cœur de créer des spectacles originaux mettant l’artiste et l’œuvre au centre de leurs créations.

Théâtre, spectacles vivants grandioses, événements en tout genre et gestion d’artistes : chacun de leurs projets est un dialogue vivant avec le public, suscitant émotions et réflexions.

Avec leur créativité, leur audace et leur originalité, Les Agents Doubles, c’est la promesse d’expériences mémorables.