Maryse Warda
biographie
Chez Duceppe, on apprécie grandement le travail de Maryse Warda, dont les nombreuses traductions et adaptations cumulent les distinctions. Nous lui avons confié les traductions de Du bon monde, de David Lindsay-Abaire (2012), de La Vénus au vison, de David Ives (2013), puis celles de Race, de David Mamet (2016), du Bizarre incident du chien pendant la nuit, de Simon Stephens (2018). Tous récemment, elle signe chez nous la traduction de deux pièces de l'autrice britannique Lucy Kirkwood: Les enfants (2020) et Chimerica (2024).
Au total, Maryse a traduit plus de 70 pièces au cours de sa carrière, débutée au Théâtre de Quat’Sous en 1991. Son travail sur Motel de passage, de George F. Walker, a reçu en 2000 le Masque de la meilleure traduction et s’est retrouvé en lice pour le Prix du Gouverneur général. L’Académie québécoise du théâtre a nommé deux autres de ses traductions: celles de W;t, de Margaret Edson, et de Variations sur un temps, de David Ives. En 2011, Maryse a reçu le Prix littéraire du Gouverneur général pour sa traduction de Toxique ou L’incident dans l’autobus, de Greg MacArthur.
Elle est très fière d’avoir collaboré avec des metteurs et metteuses en scène comme Martine Beaulne, René Richard Cyr, Serge Denoncourt, Martin Faucher, Marie-Thérèse Fortin ou Claude Poissant, mais aussi avec Hugo Bélanger, Sébastien David, Geneviève L. Blais et Brigitte Poupart. Parmi ses accomplissements, citons ses traductions des pièces Traces d’étoiles, de Cindy Lou Johnson, Trahison, de Harold Pinter, La Société des poètes disparus, de Tom Schulman, et son adaptation québécoise du Prénom, de M. Delaporte & A. de la Patellière (présentée chez Duceppe en décembre 2024 dans le cadre de notre série «En rappel»).
Depuis 2020, on a pu voir, à La Licorne, Fairfly, de Joan Yargo, Le nœud, de Johnna Adams, Un violon discordant, d’Anthony Black et Stop Kiss, de Diana Son. Pour le Théâtre du Rideau Vert, elle a traduit Vania et Sonia et Macha et Spike, de Christopher Durang, et Une maison de poupée, 2e partie, de Lucas Hnath.
Plusieurs de ses traductions sont publiées —L’Homme laid (Boréal), la série Motel de passage (VLB éditeur) et Traces d'étoiles (LUX)— ou portées à l’écran —Traces d’étoiles (Claude Desrosiers ) ou Le génie du crime (Louis Bélanger).