
Rue Duplessis | Ma petite noirceur


Qui aurait cru qu’un petit gars de la rue Duplessis à Drummondville, qui a grandi dans la pauvreté, la peur et les préjugés, deviendrait un sociologue estimé et un animateur réputé à Radio-Canada? Jean-Philippe Pleau vient d’une famille bienveillante dans laquelle l’ambition intellectuelle suscitait la méfiance: «L’école, c’est pour ceux qui pètent plus haut que leur trou» y disait-on. Nourri au «macarouni» gratiné au fromage Singles de Kraft, celui qu’on connaît surtout pour ses réflexions savoureuses à C’est fou… (avec Serge Bouchard) et à Réfléchir à voix haute est aujourd’hui étranger au monde d’où il vient, sans vraiment appartenir à celui dans lequel il a abouti. Rue Duplessis, c’est son histoire, celle de sa «migration intérieure» de transfuge de classe; mais c’est aussi un regard critique sur les inégalités socioéconomiques qui dictent encore trop souvent le destin et les aspirations de celles et ceux qui sont «né·es pour un p’tit pain». Un parcours drôle et émouvant, empreint de courage, de nostalgie… et de sociologie.
Jean-Philippe Pleau, qui s’est faufilé entre les mailles d’un système qui ne le prédisposait pas à devenir auteur, dit qu’il écrit pour «venger les siens». Après l'énorme succès de son roman autobiographique Rue Duplessis, ma petite noirceur, il s’apprête maintenant à franchir une autre étape: monter sur scène pour défendre son récit si personnel devant des centaines de spectateur·ices, soir après soir. Notre codirecteur artistique David Laurin, qui en signe l’adaptation, et la metteuse en scène Marie-Ève Milot (Mama, Docteure) en proposent une version théâtrale riche et surprenante au fil de laquelle l’auteur nous racontera sa propre révolution tranquille. Au-delà de l’intime, ce spectacle trouvera assurément une résonance toute particulière chez de nombreux·ses Québécois·es qui, comme Jean-Philippe, naviguent entre deux mondes; ils et elles y reconnaîtront leur propre vécu, leur fierté et leurs contradictions.
« Dans cette pièce, l’animateur Jean-Philippe Pleau nous convie à une émission spéciale, de celles qui se transforment en véritable portail. En se livrant devant le public, avec toutes ses déchirures, il mêle sa voix à celles de son milieu d’origine, révélant toute la portée de son livre. Cette adaptation théâtrale s’adresse à celles et ceux qui ont, comme l’auteur, le “cul entre deux chaises”. Un théâtre pour se penser et se rêver. » – Marie-Ève Milot, metteuse en scène
Programme — Rue Duplessis | Ma petite noirceur
Rue Duplessis en tournée
Dates, villes et théâtres
- 8 mars 2026 — Brossard — Théâtre Manuvie
- 11 mars 2026 — Drummondville — Salle Principale
- 13 et 14 mars 2026 — Gatineau — Salle Odyssée
- 18 mars 2026 — Montréal (Collège Ahuntsic) — Espace le vrai monde?
- 20 mars 2026 — Laval - Salle André-Mathieu
- 26 mars 2026 — Rivière-Du-Loup — Centre culturel Berger
- 29 mars 2026 — Québec — Salle Albert-Rousseau
- 31 mars 2026 — Sherbrooke — Salle Maurice O'Bready
- 2 avril 2026 — Saguenay — Théâtre C de Chicoutimi
- 4 avril 2026 — St-Jean-sur-Richelieu — Théâtre des Deux Rives
- 9 avril 2026 — Montréal (arrondissement Sainte-Geneviève) — Salle Pauline-Julien
- 12 avril 2026 — St-Eustache — Le Zenith PROMUTUEL Assurance
- 14 avril 2026 — Ottawa — Salle Harold-Shenkman
- 24 avril 2026 — Joliette — Centre culturel Desjardins
Le vendredi 3 octobre, on fait tomber les prix pour vos ados!

«Transfuge de classe» ça veut dire quoi?


Bande-annonce – Rue Duplessis | Ma petite noirceur
Voir la video«Entre les mains de David Laurin, qui en a élaboré l’adaptation, et de Marie-Ève Milot, qui signe la mise en scène, cette transmutation se révèle franchement probante. Le duo conjugue admirablement finesse et ingéniosité.»
«La sensibilité [imprègne] la production, [au] ton moins âpre, voire plus tendre, que celui du livre. Un témoignage [qui] résonne dans les méandres de nos âmes.»
Découvrez la musique du spectacle signée Antoine Berthiaume

«Ce projet-là est une main tendue vers tout le monde qui se sent loin de son milieu d'origine ou mal à l’aise dans son milieu d’adoption. C'est sincère, c’est humain, c’est vrai.»
«Ça raconte un Québec qu’on voit très peu sur les planches, et ce Québec-là est plus que généreusement invité dans la salle.»


Entrevue avec Jean-Philippe Pleau et David Laurin | La Presse

Le Québec est-il une société égalitaire?

«Le spectacle le plus attendu de la rentrée.» – Luc Boulanger, La Presse
«Avec mon livre – et maintenant le spectacle –, j’ai voulu mettre des mots et des émotions sur le parcours de bien du monde.» – Jean-Philippe Pleau
«En lisant Rue Duplessis, j’avais l’impression que Jean-Philippe [Pleau] était à la quête de lui-même… Et l’écriture lui a permis d’y arriver petit à petit. Il y a quelque chose de très beau dans ce voyage-là.» – David Laurin
«Bouleversant.»
«Une œuvre intime, intelligente et profondément touchante.»
«On rit, on s’émeut, on réfléchit. Rue Duplessis | Ma petite noirceur est un miroir tendu à la société québécoise.»
«On en ressort avec plus qu’un souvenir de théâtre: une réflexion profonde sur ce que signifie grandir au Québec, sur ce que l’on hérite et sur ce que l’on choisit de transmettre.»
«Un spectacle à voir absolument. Un vrai coup de cœur.»
Tapis rouge pour Rue Duplessis | Ma petite noirceur

«L’interprétation truculente de la matriarche que livre Michel-Maxime Legault n’est pas sans rappeler celle qu’il propose de sa propre mère dans Michelin, récit théâtral inspiré de son itinéraire personnel de transfuge de classe.»
«Steve Laplante dose impeccablement la charge caricaturale de cet intellectuel pédant.»
«Autre idée à saluer: le récit s’articule autour d’une émission de radio réalisée devant public (celui du théâtre Jean-Duceppe), animée par Jean-Philippe Pleau dans une maison aux murs escamotables, qui recule, symboliquement, tout au long de la représentation.»


Entrevue Jean-Philippe Pleau à Bonsoir Bonsoir

«Un spectacle touchant, drôle et nécessaire.»
«Pleau décortique son émancipation socioéconomique, avec un procédé théâtral efficace: il se décuple en trois versions de lui-même. Le Jean-Philippe de Radio-Canada qui a suivi des cours de diction, le Jean-Philippe de la rue Duplessis qui ne comprend pas les références culturelles ou dit des mots inventés, et le Jean-Philippe sociologue qui observe et critique les inégalités sociales en pansant ses blessures. Ce trio comique exprime parfaitement le contraste qui l’habite, lui et beaucoup d’autres, et ce sentiment de n’appartenir à aucun de ces mondes au final.»
Entrevue avec Jean-Philippe Pleau et Steve Laplante au Devoir


«Le concept [du décor] est ingénieux. Au fil de la pièce, la maison se décloisonne. Les panneaux s’ouvrent, métaphore de l’émancipation de l’auteur.»
«Michel-Maxime Legault est sans contredit ma grande découverte [...] Cet acteur possède un charisme, une sensibilité et une maîtrise innée des codes de l’humour.»
«Steve Laplante, qui vient d’ailleurs de Drummondville, est particulièrement drôle avec ses airs fendants quand il incarne le Jean-Philippe de Rosemont, namedroppant allègrement le sociologue Pierre Bourdieu et étalant son savoir. Il maîtrise la dégaine et le ton de l’auteur à la perfection.»
«L’adresse directe de Jean-Philippe Pleau au public à la fin dénote une prise de parole sincère et désarmante de vérité. [...] Et que dire de son clin d’œil à Serge Bouchard? L’un des moments émotifs de la pièce qui ne vous laissera pas de marbre.»
«Enfin, que vous soyez un transfuge de classe ou non, cette adaptation risque de remuer des souvenirs et de susciter une réflexion.»
«Ce qui me “flabbergaste” vraiment, c’est que Michel-Maxime [Legault] va dire une ligne et j’entends ma mère. Mais il ne la connaît pas. J’en parle, et ça m’émeut. Dans certaines scènes, Steve [Laplante] et lui me font vraiment penser à mes parents. Parfois en répétition, ça fesse. C’est à la fois beau et troublant de vérité.»
Jean-Philippe Pleau, Steve Laplante, Michel-Maxime Legault, David Laurin en entrevue à Pénélope, ICI Première


«Sur la scène, quand je les vois se déployer [les deux autres Jean-Philippe] je me dis: “ma vie c’est un peu ça!”. C’est le cas de bien des transfuges de classe aussi: on a le cul entre deux chaises et ça nourrit un syndrome d’imposteur. Mais en même temps, c'est toutes ces identités qui nous composent et il y a quelque chose de beau là-dedans.»

«J'ai adoré, j’ai ri, j’ai été ému, j’ai passé une belle soirée!»
«Jean Duceppe lui-même était LE transfuge de classe par excellence à une certaine époque, à la fois culturellement et économiquement, et pour nous c’était une suite logique que l’histoire de Jean-Philippe Pleau se retrouve sur notre plateau.»



L'équipe de Rue Duplessis | Ma petite noirceur au lancement 2025-2026
















