Programme
Du 8 septembre au 9 octobre 2021 au Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts
Mot des codirecteurs artistiques
Deux semaines avant d’amorcer notre première production de la saison, nous avons demandé à nos codirecteurs artistiques d’échanger un peu sur la création de Manuel de la vie sauvage, mise en scène par Jean-Simon.
DAVID
Comment ça se passe en salle de répétition?
JEAN-SIMON
Bien! Quand je travaille sur un spectacle, il y a toujours un moment, autour de deux semaines avant la première, où je me sens un peu perdu, comme si j’avais oublié l’étincelle de départ. Je suis curieux de connaître ta première impression du texte. T’en souviens-tu?
DAVID
Absolument! J’étais en train de lire le roman dans le bureau quand tu m’as parlé de cette idée d’organiser une lecture du roman en salle de répétition. J’ai alors pris la décision de bouder mon plaisir et d’interrompre ma lecture. Je voulais pouvoir découvrir cette histoire du point de vue du spectateur et non du lecteur. Cette éventuelle lecture en salle de répétition m’aura permis de reprendre là où j’avais laissé. J’ai été fasciné de replonger dans cet univers. Je me rappelle avoir été rapidement emballé par les possibilités liées à la forme, à mi-chemin entre conférence et fiction. Nos riches discussions sur l’éthique dans le monde des technologies m’ont ensuite convaincu que ces personnages devaient prendre vie sur scène. C’était actuel, pertinent, et ça ne ressemblait à rien de ce que j’avais déjà lu. Bref, ça me plaisait beaucoup. Et toi? Qu’est-ce qui t’a accroché le plus lors de ta première lecture?
JEAN-SIMON
Le thème de la réussite. Le livre, puis l’adaptation de la pièce, est construit autour du parcours entrepreneurial de Kevin, devenu ici Cindy. Les constats que Jean-Philippe sème sont froids et amplifiés, mais ils font quand même écho en moi. L’arrêt imposé dans les derniers mois m’a fait me questionner sur mon propre rapport à la réussite. On ne se cachera pas qu’on a réussi, mais cela se fait souvent au détriment d’un certain équilibre. Qu’est-ce que t’en penses? C’est quoi ton rapport à la réussite?
DAVID
C’est une excellente question... Je constate que mon rapport à la réussite a beaucoup changé au cours des dernières années. J’ai longtemps associé le concept de réussite au succès professionnel. Il y a quelques années, un ami d’enfance m’a reconnu à la télévision et m’a contacté pour me féliciter pour ma « réussite ». Il était triste de ne pas avoir poussé ses propres aspirations professionnelles plus loin et ressentait le besoin d’en discuter avec moi. Mon ami avait maintenant trois enfants et le quotidien exigeant du parfait jeune père de famille l’empêchait d’allouer davantage d’heures à ses projets entrepreneuriaux. C’était fascinant de l’entendre. Il ne semblait pas du tout réaliser que sa propre vie personnelle était en soi une magnifique réussite. Est-ce que je l’enviais? Absolument. Cet appel de courtoisie aura finalement laissé des traces sur mon rapport à la réussite. La réussite, c’est nous même qui nous l’imposons. Aujourd’hui, je tente de l’intégrer à petites doses dans mon quotidien. En visant l’équilibre, en mettant du cœur dans ce que j’entreprends et en tentant de semer du bonheur chez les gens qui m’entourent - dit de même ça a l’air tellement facile, hein? Mais bon, je m’égare… Je m’en voudrais de ne pas te poser la question que tout le monde se pose: Si Huldu existait réellement, est-ce que tu serais tenté de l’utiliser?
JEAN-SIMON
J’ai dû passer des heures dernièrement sur l’application Deep Nostalgia du site MyHeritage. L’application est capable de faire revivre des vieilles photos. C’est troublant de voir s’animer des gens de notre passé ou des artistes disparu·e·s. Pour répondre à ta question, je ne pense pas que j’utiliserais Huldu pour parler à un·e proche décédé·e. Ça me ferait du bien de réentendre sa voix, mais pas d’avoir une discussion comme on a ici. L’idée de parler à un chatbot, un robot qui génère des phrases en se faisant passer pour un·e ami·e disparu·e me rebute. Ça comble un vide, ça peut apaiser le deuil, mais je ne sais pas si ça guérit. J’aurais l’impression d’accentuer le sentiment de perte, de m’ennuyer du contact humain. Je l’ai constaté en retournant en salle de répétition avec Manuel de la vie sauvage. Le plaisir de retrouver l’équipe après cet arrêt forcé, de réapprivoiser le travail. D’ailleurs, je dois y retourner. Merci pour la discussion, l’ami!
DAVID
Merci à toi. Et lâche pas! Je passe vous voir demain. C’est mieux d’être bon. ;)
Biographie de Jean-Simon Traversy, metteur en scène
Jean-Simon Traversy est directeur artistique, metteur en scène et traducteur. En avril 2017, dix ans après sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Montréal, il est nommé à la direction artistique de Duceppe, conjointement avec son équipier de longue date, David Laurin. Auparavant, les deux hommes étaient à la barre de la compagnie LAB87, animés par une passion commune pour la dramaturgie anglo-saxonne émergente.
Au cours de la saison 2018-2019 de Duceppe, la première sous sa codirection, Jean-Simon signe une mise en scène saluée unanimement, celle de la pièce Le terrier, de David Lindsay-Abaire, qu’il avait d’abord créée à la Salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier à l’automne 2016. En 2021, il met en scène Manuel de la vie sauvage, adaptation scénique du roman de Jean-Philippe Baril Guérard, qui obtient un vif succès, tant critique que populaire. En 2023, il dirige Manikanetish, adaptation scénique du roman de Naomi Fontaine décrit par la critique comme «débordant d'humanité».
Avec LAB87, il a mis en scène Les flâneurs célestes, d’Annie Baker, Constellations, de Nick Payne, et Yen, d’Anna Jordan, en plus de travailler comme assistant-metteur en scène de Frédéric Blanchette sur L’obsession de la beauté, de Neil LaBute, et Tribus, de Nina Raine. LAB87, conjointement avec Denis Bernard, a également mis sur pied les 5 à 7 de La Licorne avec les pièces L’amour est un dumpling, Toutes les choses parfaites et Il faudra bien qu’un jour.
Jean-Simon Traversy a assuré la mise en scène de nombreuses autres pièces, parmi lesquelles Super poulet, de Stéphanie Labbé, Farragut North, de Beau Willimon, Eigengrau, de Penelope Skinner, Simone et le whole shebang, d’Eugénie Beaudry, Hamster, de Marianne Dansereau, et Nos coeurs remplis d’uréthane, d’André Gélineau. Il a aussi été l’une des six personnes à mettre en scène À te regarder, ils s’habitueront, au Théâtre de Quat’Sous, un projet initié par Olivier Kemeid et Mani Soleymanlou. De plus, il a dirigé Bras de fer, de Mathieu Héroux, et Astéroïde B612, d’Éric Noël, pour le Théâtre La Roulotte, en tournée dans les parcs de Montréal. De 2014 à 2017, il a été conseiller artistique de Claude Poissant au Théâtre Denise-Pelletier.
Jean-Simon a signé la version québécoise des pièces Eigengrau, Rouge Speedo (Lucas Hnath), Tribus et Toutes les choses parfaites (Duncan Macmillan).
Dernière mise à jour: printemps 2023
Mot de l'auteur
Je suis fasciné par la bullshit.
Ils m’impressionnent beaucoup, les patineurs artistiques corporatifs qui manient la langue de manière tellement habile qu’ils peuvent nous faire croire que le CEO et le préposé d’entrepôt font partie d’une même équipe. Ceux qui nous font croire qu’ils ont eu le vent dans la face aux débuts de leur entreprise dans un garage mal éclairé mais qui omettent de mentionner que le garage et son contenu étaient payés par le fonds de capital de risque de papa. Le gars que j’ai entendu, sur la scène de C2MTL, affirmer sans ironie que si toutes les compagnies étaient organisées comme la sienne, l’humanité serait déjà sur Mars.
J’ai pas de mépris pour eux, parce que je suis certain qu’ils croient ce qu’ils disent. On n’a pas besoin d’être un bon menteur si on déménage dans une réalité parallèle. Suffit de croire assez fort à nos faits alternatifs et on dégagera assez de confiance pour diriger une armée.
Je suis fasciné par la bullshit parce qu’elle simplifie, consciemment ou non, une réalité beaucoup plus complexe, rarement noire ou blanche. C’est pourquoi on l’aime autant: la bullshit est une solution efficace dans un monde où on n’a pas toujours le luxe de la nuance. Parce que la nuance prend du temps. De la réflexion. Une vue d’ensemble.
C’est cette bullshit, et ma relation amour-haine avec elle, qui a guidé l’écriture du roman, puis de la pièce, Manuel de la vie sauvage. J’ai écrit ça presque comme un exercice, pour me demander à moi-même: est-ce que je suis assez intelligent pour voir plus loin que ce qu’on m’offre au premier regard?
Je le suis rarement, en fait. Mais c’est toujours bon de se rappeler qu’il faut essayer de regarder un peu plus loin.
Jean-Philippe Baril Guérard
Biographie de Jean-Philippe Baril Guérard
Diplômé en interprétation de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe, Jean-Philippe Baril Guérard est auteur, chroniqueur, metteur en scène et comédien.
L’incisif dramaturge a signé de nombreuses pièces dont Baiseries (Théâtre En Petites Coupures, 2010), Warwick (Salle Fred-Barry, 2013), Tranche-cul (Espace Libre, 2014), La singularité est proche (Espace Libre, 2017), et Vous êtes animal (Théâtre de Quat’sous, 2023). Il a assuré la mise en scène des deux dernières, mais aussi orchestré trois Galas Juste pour rire à l’été 2018: Laurent Paquin, Les Denis Drolet et Pier-Luc Funk.
Avec son roman Sports et divertissements, publié aux Éditions de Ta Mère en 2014 et où l’on suit le quotidien d’ami·e·s qui déploient toutes leurs énergies à s’étourdir, il amorce un cycle d’écriture qui se poursuit avec Royal, deux ans plus tard. Pour ce second titre, portrait sombre de l’obsession de la performance d’étudiant·e·s en droit, il remporte le Prix des collégiens et figure parmi les finalistes du Prix des libraires du Québec. Il enchaîne en 2018 avec Manuel de la vie sauvage, où il questionne l’éthique dans le milieu des affaires et des nouvelles technologies. Finalement, il présente au printemps 2021 son quatrième roman, Haute démolition, qui plonge sans retenue dans le milieu de l’humour au Québec. La série adaptée de ce dernier roman est disponible depuis mars 2023 sur Série plus+.
Également comédien, il a joué, entre autres, sur les planches de La Licorne (Contes urbains) et du TNM (L’École des femmes, Cyrano de Bergerac) ainsi qu’au petit écran (Fait divers, O’, District 31, Le chalet, Marche à l’ombre). Chroniqueur apprécié, notamment à l’émission Jusqu’au bout sur ICI Première, Jean-Philippe a signé en 2019 sa première websérie de fiction, Faux départs, disponible sur ICI Tou.tv.
Chez Duceppe, il a assuré en 2021 l'adaptation scénique de son roman Manuel de la vie sauvage, mise en scène par Jean-Simon Traversy et également présentée en webdiffusion. La captation, réalisée par Anne Émond, a remporté, en septembre 2022, le prix Gémeaux de la meilleure émission ou série originale produite pour les médias numériques: variétés.
La collaboration de Jean-Philippe avec Jean-Simon Traversy se poursuit en 2024 sur nos planches, avec l’adaptation scénique de son deuxième roman Royal.
Dernière mise à jour: printemps 2023
Biographies des comédien·ne·s
Patrick Emmanuel Abellard
Comédien bilingue, Patrick Emmanuel Abellard est diplômé du programme professionnel de théâtre du Collège Dawson en 2015. Depuis sa sortie de l’école, il cumule les expériences sur scène; on a pu le voir, entre autres, au Théâtre Centaur dans Paradise Lost, Choir Boy et Urban Tales. À la télévision, Patrick Emmanuel a fait partie de la distribution de Plan B III, Toute la vie III, Faits Divers II, District 31, Unité 9, Bellevue et The Detectives. En 2017, il décroche son premier rôle au grand écran dans The Death and Life of John F. Donovan de Xavier Dolan. On peut aussi le voir au cinéma dans la plus récente œuvre de Denys Arcand, La chute de l’empire américain en 2018 et en 2020 dans Tales from the Hood 3 des réalisateurs américains Rusty Cundieff et Darin Scott. Chez Duceppe, il participe aux Auditions annuelles en 2018 et décroche par la suite un rôle dans Héritage (A raisin in the sun) sous la direction de Mike Payette. Dès novembre 2021, il sillonnera les routes du Québec en tournée avec la pièce King Dave sous la direction de Christian Fortin. Le spectacle sera également présenté chez Duceppe en juin 2022.
Isabeau Blanche
Isabeau Blanche est une comédienne aux multiples talents, dont le chant, l’improvisation et la narration. Depuis sa sortie de l’école de théâtre de Saint-Hyacinthe en 2009, elle a foulé les planches de plusieurs théâtres, entre autres dans les pièces La singularité est proche de Jean-Philippe Baril Guérard à Espace Libre, Les amoureux au Théâtre Denise-Pelletier et Cyrano de Bergerac de La comédie humaine. Au cinéma, elle a joué dans le très acclamé film Mommy de Xavier Dolan. À la télévision, on a pu la voir dans Il était une fois dans le trouble, Virginie, L’auberge du chien noir, Ces gars-là, Mensonges et, plus récemment, La tour, une émission à sketchs dans laquelle elle tient un des rôles principaux.
Stéphane Demers
Comédien prolifique, Stéphane Demers a défendu pas moins de 50 rôles au cinéma et à la télévision. On a pu le voir notamment dans le téléroman O’ à TVA, où il interprétait Charles O’Hara, rôle qui lui a valu un prix d’interprétation au Gala des Prix Gémeaux 2019. Plus récemment, on a pu le voir dans les téléséries District 31 et Faits Divers. Au cinéma, il affectionne les rencontres avec des cinéastes aux voix fortes : Le Ring d’Anaïs Barbeau-Lavalette et, La Neuvaine de Bernard Émond, Dans les villes de Catherine Martin, La moitié gauche du frigo de Philippe Falardeau, La loi du cochon d’Erik Canuel, Les muses orphelines de Robert Favreau, entre autres. Plus récemment, il était de la distribution des films Corbo de Denis Mathieu et Junior Majeur d’Éric Tessier. Bien qu’il soit présent sur la scène de tous les grands théâtres montréalais, son terrain de jeu de prédilection est MOMENTUM, dont il est membre depuis les débuts de la compagnie en 1990. Peu d’artistes peuvent se vanter d’avoir incarné Andy Warhol (dans Helter Skelter) et Henry Miller (dans Oestrus)! Dans les dernières années, on l’a vu au Théâtre du Rideau Vert dans la pièce Vol au-dessus d’un nid de coucou et dans Trip à l’Espace Libre.
Emmanuelle Lussier-Martinez
Diplômée de l’Université d’Ottawa et du Conservatoire d'art dramatique de Montréal, c’est sur scène qu’Emmanuelle Lussier-Martinez s’est d’abord démarquée dans les productions de Tu te souviendras de moi de François Archambault, Le Manifeste de la jeune fille d’Olivier Choinière, Hurlevents de Fanny Britt et Petite Sorcière de Pascal Brullemans. Au cinéma, elle obtient deux nominations au Gala Québec Cinéma 2017 pour ses rôles dans Les mauvaises herbes de Louis Bélanger et Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau de Mathieu Denis et Simon Lavoie. Au petit écran, Emmanuelle est de la distribution de Faits Divers, Les Sapiens, L’échappée et Contre-offre. Elle joue également dans la série américaine Jack Ryan. En 2021, après son retour sur les planches dans Manuel de la vie sauvage chez Duceppe, on pourra la voir dans Les Sorcières de Salem au Théâtre Denise-Pelletier.
Maxime Mailloux
Au théâtre, Maxime Mailloux a été dirigé par Eric Jean dans Le Ventriloque, par Félix Beaulieu-Duchesneau dans Peter Pan, par Philippe Boutin dans Détruire, nous allons, par Jacques Laroche dans Le Merveilleux voyage de Réal et par Luce Pelletier dans Le Vertige. Au petit écran, Maxime a pris part à plusieurs productions dont Un sur deux, Marche à l’ombre, Karl/Max, Mensonges, Unité 9, Faits Divers, Victor Lessard ainsi que dans Le 422 en 2020. Au cinéma, il décroche d’abord le rôle d’Alain dans le long métrage Corbo de Mathieu Denis. Par la suite, il rejoint la distribution du film Mes ennemis de Stéphane Géhami et du long métrage Chasse-galerie : la légende de Jean-Philippe Duval. Nous avons également pu le voir aux côtés de Louis-José Houde dans le film Ça sent la coupe, réalisé par Patrice Sauvé.
Joëlle Paré-Beaulieu
Joëlle Paré-Beaulieu est de la distribution de 5e rang, Sans Rendez-vous et des séries jeunesse L’effet secondaire et 6 degrés. On l’a aussi vue dans L’échappée et Ruptures. Elle a joué dans les webséries 7$ par jour, Pitch, L’ascenseur, Soupers de filles (nomination aux Gémeaux 2015), La pratique du loisir au Canada (nomination aux Gémeaux 2017) et Les Éphémères (récipiendaire d’un prix Gémeaux 2019). Au cinéma, elle a joué dans Qu'est-ce qu'on fait ici, de Julie Hivon (nomination pour un prix Jutra en 2015), Stealing Alice de Marc Séguin et La femme de mon frère de Monia Chokri.
À l’automne 2021, elle foule les planches de Duceppe dans Manuel de la vie sauvage, dans une mise en scène de Jean-Simon Traversy.
En 2015, elle a remporté le Grand Créa Artisan dans la catégorie interprétation pour la campagne Le visage de la pauvreté change de La Grande Guignolée des médias. Improvisatrice chevronnée, Joëlle joue à la LNI depuis 2008 et y a remporté de nombreux honneurs individuels.
Dernière mise à jour: printemps 2022
Photo: Andréanne Gauthier
Anne Trudel
Anne Trudel est diplômée en Interprétation de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Elle a joué dans plus d’une vingtaine de productions théâtrales dont Ta maison Brûle et TITUS (m.e.s. d’Édith Patenaude), ICI (m.e.s. Gabrielle Lessard), La Singularité est proche et Tranche-cul (m.e.s. Jean-Philippe Baril Guérard), Straight et Nos cœurs remplis d’uréthane (m.e.s. Jean-Simon Traversy), Édouard et Charlotte et Peroxyde (m.e.s. Christian Fortin), La Gardienne et L’amour au 21e siècle (selon Wikihow) (cie Les compagnons baroques). Le théâtre qui s’adresse aux adolescent·e·s occupe une place importante dans sa carrière. Elle a parcouru le Québec avec L’Océantume du Théâtre Le Clou (m.e.s. Sylvain Scott), Noyade(s) de Samsara Théâtre (m.e.s. Jean-François Guilbault et Andréanne Joubert) et Les aventures de Lagardère du Théâtre Advienne que pourra (m.e.s. Frédéric Bélanger). On a pu la voir à la télévision dans la populaire série jeunesse Ramdam. Au cinéma, elle a joué, entre autres, dans Tout simplement de Raphaël Ouellet, Notre Nature de Dominic Goyer et Polytechnique de Denis Villeneuve.
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Les robots conversationnels
MANUEL DE LA VIE SAUVAGE
Durée: 1h40 sans entracte
Texte
JEAN-PHILIPPE BARIL GUÉRARD
Mise en scène
JEAN-SIMON TRAVERSY
Une production
DUCEPPE
INTERPRÉTATION
Arnaud
PATRICK EMMANUEL ABELLARD
Ève
ISABEAU BLANCHE
Yves/Luc-Alain/Père
STÉPHANE DEMERS
Cindy
EMMANUELLE LUSSIER-MARTINEZ
Laurent
MAXIME MAILLOUX
Claude
JOËLLE PARÉ-BEAULIEU
Camille
ANNE TRUDEL
CONCEPTION
Décor
CÉDRIC LORD
Costumes
MÉRÉDITH CARON
Éclairages
JULIE BASSE
Musique
NICOLAS BASQUE
Vidéo
JULIEN BLAIS
Accessoires
NORMAND BLAIS
Assistance à la mise en scène et régie
MARIE-HÉLÈNE DUFORT
DÉCOR
Réalisation
PRODUCTIONS
YVES NICOL INC.
Directeur des opérations
PATRICK PERRIN
Chargé de projet
PIERRE DUFOUR
Chef menuisier
LAURENT RIVARD
Chef soudeur
YANNICK THÉROUX-LAVALLÉE
Département artistique
JONATHAN CHARLAND, MARJOLAINE PROVENÇAL
Menuisiers
RODOLPHE CAPOZZI, ISRAEL DUBÉ, CORENTIN JACOTOT, FRÉDÉRIC ROCHON
Soudeur
IAN GRAVELLE
Peintres
GUILLAUME COUTURE, MÉLANIE OLIVEIRA DE
CASTRO, BRUNO RATHBONE
Dessinateur·trice·s
JULIE LAFLAMME, GEORGES PAPACHRISTOU
COSTUMES
Assistant aux costumes
DANIEL FORTIN
Couturière
LÉA LISA LURETTE
Cheffe habilleuse
SILVANA FERNÁNDEZ
Maquillages
JACQUES-LEE PELLETIER
Coiffures/perruques
GÉRALDINE COURCHESNE
Les représentations de Manuel de la vie sauvage sont rendues possible grâce au Plan de relance économique du milieu culturel du gouvernement du Québec.
Duceppe est membre de Théâtres associés (T.A.I.)
Les personnes malentendantes peuvent apporter leur baladeur et le régler sur la fréquence Place des Arts 107,9 FM.
VIDÉO
Réalisation des capsules
ALEXIS CHARTAND, PATRICK FRANCKE-SIROIS de
CASADEL FILMS
Réalisation avatar numérique
GANESH BARON ALOIR de
COLEGRAM
Remerciements à
STEFANO FAITA, EMMANUEL GRANGÉ, LE DÉPARTEMENT DE DANSE
DE L’UQAM,
SERGE BEAUCHEMIN et
L’ÉQUIPE D’ALIAS
ENTREPRENEUR·E
ÉQUIPE TECHNIQUE
Les services techniques sont assumés par
Chef machiniste
JEAN-PIERRE DEGUIRE
Chef sonorisateur
DAVE LAPIERRE
Chef éclairagiste
SYLVAIN RATELLE
Chef accessoiriste
ALBERT JOMPHE
Chef vidéo
RODÉRIC DYON
Technicien micros sans fil
GUILLAUME CYR
Remerciements à
CHARLES CADIEUX de ETC
ÉQUIPE DUCEPPE
Codirecteurs artistiques
DAVID LAURIN
et JEAN-SIMON TRAVERSY
Directrice générale
AMÉLIE DUCEPPE
Directrice administrative
CHANTAL LABRECQUE
Directeur de production
HAROLD BERGERON
Directrice des communications et du marketing MARIE-CLAUDE HAMEL
Directeurs techniques
ÉRIC LOCAS et
CLAUDIO BUONO
Responsable des ventes et du
service à la clientèle
JULIE VIGNEAULT
Conseillère principale,
développement philanthro-
pique et relation avec les
partenaires
VÉRONIQUE MÉNARD
Chargée de projets -
communications
MAGALI DORÉ
Chargé de projets
numériques
SÉBASTIEN TURCOTTE
Coordonatrice de
production
JOSIANNE MONETTE
Adjointe au financement privé
MATHILDE CADOUR
Adjointe au financement privé (congé de maternité) ROMY-LÉA FAUSTIN
Adjoint aux ventes et soutien technique à la clientèle JOËL FULLUM GRENIER
Comptabilité
JOSÉE PRAIRIE
MORGANE MORU
Préposées aux abonnements
LORIE GANLEY,
CHARLOTTE
RAOUTENFELD et
MARIE-JOSÉE RIOUX
Techniciens aux archives
DANIEL GRENIER
et DAVID MARTINEAU
LACHANCE
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Consultante – financement
privé
LAETITIA SHAIGETZ
Photo de l’affiche
MAXYME G. DELISLE
Relations de presse
RUGICOMM
Maquette originale du
programme
GABRIEL ALDAMA
Rédaction
ISABELLE DESAULNIERS
Remerciements à
FRANÇOIS ARNAUD,
MIKHAÏL AHOOJA, GABRIELLE CÔTÉ et
VINCENT FAFARD
PAUL LEFEBVRE et
ANDRÉANE ROY
CHARLOTTE DESBIENS, ÉRIC IACHETTA, VÉRONIQUE PERRON et
CLARA PRIEUR