Judy Garland, la fin d'une étoile
«Les immortels ne devraient jamais mourir.» - Doris Lussier Nous sommes à Londres en 1968, la grande Judy Garland s’apprête à remonter sur scène pour une ultime série de spectacles. Âgée de 46 ans, elle est entourée de Mickey son dernier mari et de son fidèle pianiste Anthony. Ils agissent en réels cerbères afin de protéger la star du monde intransigeant de la planète Hollywood, et surtout d’elle-même et de sa propre démesure. Malgré sa forte dépendance aux barbituriques et un passé parsemé d’abus de toutes sortes, elle reste droite, fière et veut offrir au public une dernière chance de l’acclamer, coûte que coûte. On est bien loin de l’adolescente qui incarna Dorothy dans le célèbre film, Le Magicien d’Oz. La pièce de Peter Quilter permet une réelle incursion dans l’intimité de cette battante, de cette femme courageuse, mais aussi fragile et instable. Un drame musical qui témoigne de la splendeur et de la vulnérabilité d’une des plus grandes stars américaines qui a connu un destin des plus foudroyants.