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Duceppe

Superstitions au théâtre – Les œillets

1 janvier 1970

D’où viennent les superstitions du monde du théâtre?

Transmises de génération en génération, certaines superstitions qui courent dans le monde du théâtre remontent à Molière, à Shakespeare et même aux Grecs. Visant principalement à conjurer le mauvais sort, ces petites histoires irrationnelles trouvent généralement leur origine dans un fait concret ou historique.

Au fil de diverses capsules hebdomadaires, l’équipe de rédaction de Duceppe évoque l’explication probable et souvent surprenante de sept — chiffre chanceux, rappelons-le… — de ces superstitions.


Les œillets

Offrir des fleurs est sans aucun doute une délicate attention. Mais, attention, pas n’importe lesquelles, si elles sont destinées à une actrice ou à un acteur! On doit absolument éviter de leur faire cadeau d’œillets. Ces fleurs sont signe de malheur pour la personne qui les reçoit et les artistes les ont en horreur. Cette superstition remonte au XIXe siècle, alors que les compagnies de théâtre avaient une troupe d’interprètes permanents. À la fin de la saison, quand la direction souhaitait renouveler son contrat, elle envoyait à l’artiste un magnifique bouquet de roses. Par ailleurs, ceux et celles dont l’engagement se terminait étaient remercié·e·s par une gerbe d’œillets, des fleurs beaucoup moins dispendieuses!

Capsule précédente : Le sifflement.

Capsule suivante : Les fantômes.