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Duceppe

Superstitions au théâtre – Le sifflement

18 novembre 2019

D’où viennent les superstitions du monde du théâtre?

Transmises de génération en génération, certaines superstitions qui courent dans le monde du théâtre remontent à Molière, à Shakespeare et même aux Grecs. Visant principalement à conjurer le mauvais sort, ces petites histoires irrationnelles trouvent généralement leur origine dans un fait concret ou historique.

Au fil de diverses capsules hebdomadaires, l’équipe de rédaction de Duceppe évoque l’explication probable et souvent surprenante de sept — chiffre chanceux, rappelons-le… — de ces superstitions.

Le sifflement

On ne siffle pas dans un théâtre, ni sur scène ni en coulisse, sachez-le ! Cette superstition daterait du 19e siècle, au temps où les régisseurs — d’anciens marins dont les talents pour manipuler les cordes en faisaient des machinistes de choix — communiquaient entre eux les changements de décor par des sifflements codés. Un siffleur inopportun risquait donc d’entraver sérieusement le bon déroulement du spectacle. De plus, dans la marine marchande, on prétendait que siffler sur un bateau provoquait la mer et attirait les tempêtes. Aujourd’hui, on soutient que le faire dans un théâtre attire les sifflets du public! Une tout autre explication viendrait du fait qu’à cette époque, on éclairait les salles au gaz. L’allumage des rampes s’effectuait par une veilleuse, qui brûlait constamment. Si la flamme était éteinte, le gaz s’échappait et cette fuite produisait un sifflement caractéristique et, bien entendu, présentait un danger d’explosion. On évitait une panique inutile en s’abstenant de siffler dans une salle de spectacle…

Capsule précédente: Le vert.

Prochaine capsule: L’œillet.