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Duceppe

Programme — Paul à la maison

Pièce présentée par Duceppe dans le cadre de la série En rappel, du 12 au 22 juin 2025 au Théâtre Jean Duceppe de la Place des Arts. Une production Le Trident.

David Laurin et Jean-Simon Traversy

Mot des codirecteurs artistiques

On a tant aimé la série des Paul de Michel Rabagliati. Son univers graphique, avec ses traits nets, a accompagné plusieurs générations de lecteurs et de lectrices. Rabagliati sait capter le réel avec une justesse bouleversante. Dans Paul à la maison, il aborde la solitude, le deuil, l’amour et l’art à un moment charnière de la vie du personnage. Alors, quand Olivier Arteau nous a parlé de ce spectacle à venir, nous avons tout de suite manifesté notre intérêt.

L’autrice Anne-Marie Olivier signe une adaptation remarquable. Comme Rabagliati, elle puise dans le réel pour créer des récits profondément humains. La metteuse en scène Lorraine Côté et son équipe artistique ont ensuite su traduire la poésie du dessin dans une forme scénique inventive, sensible et cohérente. On pense notamment aux projections, à la marionnette… et bien sûr, à la performance vibrante d’Hugues Frenette, entouré d’une distribution toute en finesse, dont la formidable Marie-Ginette Guay.

Ce spectacle vous est présenté dans le cadre de la série En rappel, qui nous permet d’inviter chez Duceppe des œuvres marquantes pour les présenter à un nouveau public. C’est aussi une façon pour nous de souligner la richesse de notre écosystème: il se crée, au Québec, des spectacles nécessaires et touchants qui méritent de voyager et d’être repris. Grâce à la série En rappel, nous espérons élargir leur portée et faire en sorte que davantage de gens puissent les découvrir.

Merci à toute la formidable équipe du Trident, à tou·tes les artistes de Paul à la maison, dont Michel Rabagliati, Anne-Marie Olivier et Lorraine Côté, pour la créativité et cette œuvre inspirée.

Et merci à vous, cher public, pour votre confiance et votre présence aujourd’hui.

Bon spectacle!

David et Jean-Simon
Codirecteurs artistiques

Lorraine Côté par Vincent Champoux pour Théâtre Duceppe
Photo: © Photo: Vincent Champoux
Lorraine Côté

Mot de la metteuse en scène

On me dit que je n’ai pas de contrainte de longueur pour mon mot de la metteuse en scène… Alors j’en profite pour laisser aller mes doigts sur le clavier, au gré de mes pensées…

C’est merveilleux! On m’offre la mise en scène de Paul à la maison! Dans une adaptation d’Anne-Marie Olivier! Avec Hugues Frenette dans le rôle de Paul! Je me pince. Il y a des années que je n’ai pas fait une mise en scène au Trident. Je me dis: mon temps est passé. Laissons la place aux autres. Et voici qu’Olivier Artaud m’offre ce si beau cadeau. C’est formidable!

Je connais la série Paul depuis longtemps déjà. J’ai tous les albums de Michel Rabagliati. Même Paul à Montréal. Même l’édition couleur de Paul à la campagne. Même celui qui s’intitule Rose à l’île. Je les ai tous lus et relus avec bonheur. Avec admiration. Je suis ébaubie par le sens du détail, la drôlerie et la délicatesse de l’auteur. Il a dessiné avec tant de respect, d’affection je dirais même, tous ses personnages. Il a immortalisé les gens qu’il a croisés, fréquentés, aimés. Dans ses entretiens avec Michel Giguère, Michel Rabagliati dit qu’il a dessiné 1418 planches pour la série Paul… Tout seul, devant sa table à dessin, avec ses radiographes, stylos, crayons, ses encres et ses règles. Si c’est pas de l’amour ça! De la dévotion même! Je trouve que ça a quelque chose du moine qui recopie les textes, les enlumine, les illustre. Qui se retrouve avec la main crampée après des heures de travail, les yeux et le cou brisés d’avoir tant travaillé à rendre la vie plus belle. Mais Rabagliati lui, ne copie rien, il invente. Il met sur papier les petits et grands évènements de sa vie et les enlumine.

J’aime la bande dessinée depuis mon adolescence. J’ai eu la chance d’avoir des frères plus vieux qui achetaient la revue Pilote… Une revue qui portait le nom de ma mère: Marie-Paule Pilote. Je dévorais tous les numéros et je les relisais avec attention. J’ai appris à connaître Franquin, Gotlib, Tardi, Jijé, Mœbius, Greg, Fred, Bretécher, Tabary, et j’en passe… Je lis encore pas mal de BD aujourd’hui. Je suis curieuse de voir comment ce médium évolue.

J’aime le théâtre depuis plus longtemps encore. Je regardais les pièces de théâtre présentées aux Beaux dimanches et je voulais être à la place des acteurs et des actrices. Et j’ai toujours aimé le bricolage aussi. Marie-Paule et Ernest, mon père, nous encourageaient grandement, mes neuf frères et sœurs et moi, à coudre, à tricoter, à scier du bois, à clouer et à visser. Alors le plaisir du bricolage s’est très vite inscrit en moi. Ce n’était pas qu’un jeu, c’était aussi une façon de m’évader et de créer. De magnifier les petites choses de la vie.

De faire surgir la poésie là où on ne l’attend pas.

Je suis allée au Chili cette année et j’ai visité les trois maisons de Pablo Neruda. Ses maisons ressemblent à des constructions en blocs Lego qu’un enfant géant aurait oubliés sur la colline. Neruda disait: «L’enfant qui ne joue pas n’est pas un enfant, mais l’homme qui ne joue pas a perdu à jamais l’enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup».

Quand j’ai commencé à «jouer» au théâtre, je trouvais que le théâtre manquait d’invention et de folie, contrairement au théâtre pour enfants. Mais aujourd’hui, la folie et l’invention sont bien plus présentes sur nos scènes, et ça me réjouit beaucoup. Dans ma formation au conservatoire, mon formidable professeur, Marc Doré, nous donnait un exercice où il fallait raconter des histoires avec deux objets seulement. J’adorais cet exercice. Il fallait détourner l’usage d’un objet, lui donner une autre signification pour lui faire raconter autre chose, pour faire surgir une autre réalité.

Le théâtre, c’est ça. C’est une réalité qui s’inspire de celle dans laquelle on vit. Et pour saisir cette nouvelle réalité, le public doit participer et faire un bout de chemin. Il voit apparaître des choses qu’il n’avait pas vues au départ. Il est comme devant un spectacle de magie, sauf qu’on lui montre le truc. C’est extrêmement agréable pour lui. Et il se sent intelligent. Quand le spectacle est plein d’inventions, le et la spectateur·ice se sent aussi créateur·ice, il et elle se retrouve dans l’état de bien-être de l’enfant qui joue. C’est une sorte de réinitialisation. Pour moi, c’est très mystique. C’est une forme de prière. Encore la religion… Comme je suis athée, l’expression artistique devient pour moi religion, le spectacle devient communion, les artistes composent les saint·es du calendrier et la Bible reprend sa place parmi les autres livres de contes.

Quand on est assis·e dans une salle de spectacle, on veut être étonné·e, surpris·e, touché·e. On veut se retrouver, mais aussi être perdu·e On est avec soi-même et avec les autres en même temps. C’est une sensation si étrange. Être seul·e et ensemble à la fois: Simul et singulis (la devise de la Comédie-Française).

Pour monter Paul à la maison, j’ai donc utilisé les mêmes procédés qui m’intéressaient dès ma sortie du conservatoire: théâtre d’ombres, marionnette, théâtre d’objet. J’ai même recréé l’équipe de concepteur·ices que j’avais constituée pour monter Pour la suite du monde au Théâtre de la Bordée. Ça nous a permis de continuer ensemble l’exploration passionnante que nous avions amorcée. Ce sont des concepteur·ices de grand talent et d’expérience avec qui je travaille dans la joie et la collégialité. Évidemment, notre démarche est différente puisque Paul à la maison est une bande dessinée. Mais je pense que le théâtre offre le meilleur langage possible pour traduire les émotions que nous procure une bande dessinée. Quand on lit une BD (en noir et blanc par surcroît) on doit imaginer la couleur, les sons, les tons de voix des personnages. Le lecteur ou la lectrice doit faire un bout de chemin. Il faut «embarquer» dans le train en marche de l’histoire qu’on raconte. L’adaptation qu’Anne-Marie Olivier a faite de Paul à la maison est toute en finesse. Cette autrice si délicate, si observatrice et inventive a fait un travail merveilleux qui a respecté l’œuvre de Rabagliati et m’a permis d’élaborer ma mise en scène.

En plus de mon équipe de super-héros et super-héroïnes que sont mes concepteur·ices, mon équipe d’acteur·ices est exceptionnelle. Pour la plupart d’entre eux et elles (à l’exception de Marie Ginette et de Hugues), j’ai été leur professeure au Conservatoire d’art dramatique de Québec où j’ai enseigné pendant 24 ans. Ils et elles sont inventif·ives, généreux·euses, patient·es. Marie-Ginette est mon amie depuis plus de 40 ans, alors c’est un réel plaisir de la regarder travailler. Elle est tellement juste, pleine de nuances, solide.

Hugues Frenette est un comédien exceptionnel. Je n’apprends rien à personne. On a très souvent travaillé ensemble. Je connais son plaisir de s’abandonner totalement à un personnage. Je ne prétends pas l’amener à faire jaillir quelque chose qu’il n’a jamais exprimé, mais peut-être que le public a moins profité de son sens de l’humour. Hugues est très moqueur. Pour paraphraser Leonard Cohen: «There is a crack, a crack in everything, That’s how the light gets in»… Hugues trouvera toujours la petite fente qui va lui permettre de faire surgir un peu de lumière, un éclat de rire.

Quant à Michel Rabagliati, il a eu la générosité d’être notre guide lors d’un petit pèlerinage dans son quartier de Montréal. Il nous a montré les maisons et les édifices qui composent les décors de Paul à la maison. Il nous a ouvert sa maison, son atelier, sa caverne au sous-sol, sa cour. Je pourrais dire aussi qu’il nous a ouvert son cœur. Il a fait des dessins originaux pour notre spectacle. Et surtout, il nous a fait confiance. Je ne pourrai jamais assez lui dire merci de son enthousiaste collaboration.

Maintenant, c’est à vous que je veux dire merci. Merci d’être là chères spectatrices et chers spectateurs. Sans vous, notre métier n’a aucun sens. Je vous laisse alors profiter du spectacle. J’espère que vous l’aimerez et qu’il vous donnera le goût de relire les albums de Michel Rabagliati.

Lorraine Côté,
metteuse en scène

Bio de Lorraine Côté

Issue du Conservatoire d’art dramatique de Québec, promotion 1981, Lorraine Côté a joué dans plus d’une centaine de productions. Les grands rôles qu’elle a défendus au cours de sa carrière lui ont valu de nombreux prix et nominations. Sur le plan de la mise en scène, son carnet de route ne cesse de s’étoffer. Depuis la fin des années quatre-vingt-dix, elle a dirigé une quarantaine de productions dans différents théâtres de Québec, qui lui ont aussi valu des prix et des nominations. Ces dernières années, ses collaborations avec la Trâlée lui ont permis de revenir à ses premières amours et de réaliser des mises en scène qui utilisent le théâtre d’objets, les ombres chinoises, la marionnette, le cinéma. Elle a monté Rashomon, d’après l’œuvre de Kurosawa, Citoyen K, d’après le film de Welles, et une adaptation de Pour la suite du monde, le film-phare du cinéma direct, de Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière. La mise en scène de Paul à la maison, lui permet d’explorer cette fois-ci la foisonnante œuvre de Michel Rabagliati dont elle admire le talent de bédéiste.

Elle est une collaboratrice de longue date de Robert Lepage auprès de qui elle a co-écrit La trilogie des dragons et Les plaques tectoniques, productions jouées un peu partout dans le monde pendant des années. Elle joue présentement dans Les sept branches de la rivière Ota, une autre grande saga signée Robert Lepage, sur de prestigieuses scènes étrangères et québécoises.

Elle a écrit et joué L’Impératrice du dégoût, produite en 2004 par le Carrefour International de Théâtre de Québec et le Théâtre Niveau Parking, dont elle est membre depuis 1987. Elle est aussi membre fondatrice du Théâtre du Sous-Marin Jaune, compagnie de théâtre de marionnettes, qui revisite les grands classiques de la littérature mondiale. En plus de jouer et de faire de la mise en scène, Lorraine Côté a enseigné la tragédie grecque et l’interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Québec de 1998 à 2022.

Photo: La Pastèque
Michel Rabagliati

Entretien avec le bédéiste Michel Rabagliati

Avec sa série Paul, Michel Rabagliati est devenu une figure incontournable de la bande dessinée au Québec. Depuis 1998, ses bandes dessinées révolutionnent le 9e art québécois. Paul à la maison est la première adaptation théâtrale de l’un de ses livres.

Rédaction: Le Trident

Le Trident: Qu’est-ce que ça vous fait de voir Paul sur scène?

Michel Rabagliati: Pour le moment, je ne l’ai pas vu encore, j’ai juste lu! [NDLR: l’entretien a été réalisé quelques jours seulement avant la présence de Michel en salle de répétition pour la première fois]. Je trouve qu’Anne-Marie a fait une superbe adaptation. Elle a gardé les bons bouts, et, avec Lorraine, elles ont mélangé certains trucs, elles ont scindé les affaires pour que ça aille plus vite et qu’il n’y ait pas de redites. Il y a beaucoup de changements de scènes, puis de déplacements, puis de changements de costumes rapides parce que ça va vite et les scènes sont courtes! Je trouve ça super! C’est une écriture spécialisée que je ne connais pas et j’ai très bien fait de ne pas m’en mêler!

Le Trident: La conception du spectacle a été un grand travail d’équipe entre Anne-Marie et Lorraine, entre autres, mais aussi entre les concepteur·ices qui voulaient respecter tout l’univers de Paul. Vous avez aussi participé à la création de l’environnement, non?

Michel Rabagliati: Oui! Je suis justement en train de travailler sur les dessins pour Étienne [NDLR: Étienne d’Anjou, concepteur vidéo et interprète dans le spectacle], je suis content, c’est très le fun à faire et je pense que ça marche de mettre des décors dessinés, j’ai vraiment hâte de voir ça.

Le Trident: Vous redessinez les décors de Paul, mais sans les personnages?

Michel Rabagliati: Oui! Je ne voulais pas voir Paul avec ses gros sourcils! On a juste les décors: la rue, des murs, des portes, des escaliers, tout ça, mais il n’y a pas de personnages dedans. Ce sont vraiment les interprètes qui vont habiter l’espace. Moi, ma mission, c’était d’enlever du contenu parce qu’il y a trop de monde dans les cases. Je remplace des personnages par des arbres ou des plantes ou des portes, des chaises, puis ça disparaît. C’est le fun à faire, et je pense que ce sera vraiment beau!

Photo: Stéphane Bourgeois

Le Trident: Vous avez aussi fait une esquisse de Paul en Hugues? [NDLR: Hugues Frenette, interprète de Paul dans le spectacle] Ou de Hugues en Paul? Je ne sais pas trop dans quel ordre le mettre!

Michel Rabagliati: (Rires) Dès le début avec l’équipe, on a convenu qu’on ne voulait pas voir le Paul des bandes dessinées. On s’est dit: «maintenant, c’est Hugues, l’auteur de BD, c’est lui qui devient Paul. S’il a à apparaître, on va faire un Hugues dessiné». Alors c’est ce que j’ai fait! Il faut oublier le personnage avec les gros sourcils. Maintenant, c’est sous les traits de Hugues qu’on voit le bédéiste!

Le Trident: Est-ce que ç’a été difficile de faire ça? Paul est votre alter ego, votre personnage après tout! 

Michel Rabagliati: Je n’ai eu aucune appréhension puisque c’est ce qu’il fallait faire. Paul à la maison, c’est l’histoire d’un gars, un auteur de BD qui traverse une mauvaise passe, il faut que ce soit les interprètes que l’on voit, tout le long. Et s’il a à dessiner du monde, même si les dessins sont de moi, on aura l’impression que c’est lui qui dessine. S’il se dessine lui-même, il faut qu’il se dessine comme une caricature de lui-même, c’est-à-dire avec l’air qu’il a. Je dirais que le dessin que j’ai fait est assez proche de lui!

Bio de Michel Rabagliati

Michel Rabagliati naît dans le quartier de Rosemont à Montréal. Il œuvre dans le graphisme à partir de 1981 et se lance dans l’illustration publicitaire et éditoriale à partir de 1988. Il publie sporadiquement des planches d’humour dans quelques fanzines québécois, mais c’est en 1998 qu’il crée son personnage le plus connu, Paul, publié aux éditions de la Pastèque en français et Drawn and Quarterly en anglais.

En 2002, son deuxième titre Paul a un travail d’été remportera le prix Bédéis Causa décerné par le Festival de la bande dessinée francophone de Québec, ainsi qu’un Harvey Award aux États-Unis. Depuis, plusieurs prix lui ont été décernés dont le Doug Wright Award pour la meilleure bande dessinée canadienne en 2006 ainsi qu’une mention spéciale du Prix des libraires du Québec en 2006 pour l’ensemble de son œuvre. En 2008, il illustre la pochette du CD La ligne orange, du groupe Mes Aïeux, pour laquelle le groupe reçoit le prix Félix pour la pochette de disque de l’année au Gala de l’industrie de l’ADISQ 2009. Son sixième album, Paul à Québec, recevra le prix du public lors du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême de 2010. Paru en novembre 2019, Paul à la maison a quant à lui figuré dans la sélection pour le fauve d’or au Festival d’Angoulême 2021.

En mai 2023, l’organisme MU rend hommage à Rabagliati avec une murale intitulée Paul en appartement au 4802, rue Saint-Denis à Montréal. On lui décerne l’Ordre national du Québec la même année.

Source: Théâtre du Trident
Dernière mise à jour: automne 2024
Bio d'Anne-Marie Olivier (adaptation pour la scène)

Connue à la fois comme interprète, et autrice, Anne-Marie Olivier demeure une figure importante du théâtre au Québec.

En 2004, sa pièce solo Gros et détail, lui attire un succès tant critique que populaire. Ce premier cru lui vaut le prix d’interprétation Paul Hébert aux Prix d’excellence des arts et de la culture de Québec et le Masque du public Loto-Québec 2005. Elle poursuit son travail de comédienne pour Wajdi Mouawad dans Forêts, Les Trois sœurs et Temps en France, en Russie et au Brésil.

Forte de ces expériences, elle crée les pièces Mon corps deviendra froid, Annette, Scalpé, Faire l’amour et Venir au monde. Ce dernier texte fut récompensé, en 2018, par le Prix littéraire du Gouverneur général dans la catégorie Théâtre pour le meilleur texte francophone au pays.

Dernièrement, elle a créé le spectacle Maurice, qu'elle tourne au Québec et au Canada dans la prochaine année. Elle travaille actuellement à une nouvelle création qui verra le jour en avril au Théâtre du Trident. Le fil rouge de sa pratique demeure la cueillette d'histoires vraies et le sens que l'on donne à nos vies.

Anne-Marie Olivier a assuré la codirection générale et la direction artistique du Théâtre du Trident pendant 9 ans. Elle est la directrice artistique de la compagnie Bienvenue aux dames! Elle compte une douzaine de publications, ainsi que plusieurs prix et distinctions. Elle fait partie du corps professoral du Conservatoire d'Art dramatique de Québec.

Dernière mise à jour: automne 2024

Une production

PAUL À LA MAISON
Durée approximative: 1h40 sans entracte


Texte 

MICHEL RABAGLIATI


Adaptation pour la scène

ANNE-MARIE OLIVIER


Mise en scène

LORRAINE CÔTÉ


Une production

LE TRIDENT
en coprésentation avec

LE GRAND THÉÂTRE DE QUÉBEC


Une présentation
DUCEPPE


INTERPRÉTATION


Lucie et autres rôles
VALÉRIE BOUTIN


Biscuit et autres rôles
ÉTIENNE D’ANJOU


Paul
HUGUES FRENETTE


Tonio et autres rôles
PAUL FRUTEAU DE LACLOS


Rose et autres rôles
ODILE GAGNÉ-ROY


Kathie et autres rôles
NADIA GIRARD EDDAHIA

Aline et autres rôles
MARIE-GINETTE GUAY


CONCEPTIONS ET COLLABORATIONS


Assistance à la mise en scène

THOMAS ROYER


Scénographie
CHRISTIAN FONTAINE


Costumes
JULIE MOREL
assistée de 

CORALIE DANSEREAU 


Éclairages
MATHIEU C. BERNARD


Musique
MATHIEU TURCOTTE


Accessoires
MARIANNE LEBEL


Vidéo
ÉTIENNE D’ANJOU


Coiffure
MYRIAM RICHER


Maquillage
VANESSA CADRIN


Conception marionnettes
ANNABELLE ROY

ÉQUIPE DE RÉALISATION

Régie
CHRISTIAN GARON 


Construction du décor

CONCEPTION ALAIN GAGNÉ & ASTUCE DÉCORS


Confection costumes

JUDITH FORTIN


Couture

JUDITH FORTIN & SABINE VOISARD 


Direction technique (Duceppe)
ACHILLE MARTINEAU


Direction de production (Duceppe)
HAROLD BERGERON


ÉQUIPE DU TRIDENT


Direction administrative

MARC-ANTOINE MALO


Direction artistique 
OLIVIER ARTEAU


Direction des communications

MYLÈNE FEUILTAULT


Direction de production 
LAURENCE CROTEAU LANGEVIN


Adjointe à la direction de production 

JANIE LAVOIE


Direction technique 
JULIE TOUCHETTE


Adjoint à la direction technique
JEAN-FÉLIX LABRIE


MUSIQUES ENTENDUES PENDANT LE SPECTACLE


Les Amours, les Travaux,
de Gilles Vigneault et Robert Bibeau,
interprété par les interprètes de la pièce


Si Maritau Rosa
Chant traditionnel sicilien,
enregistrement de Mathieu Turcotte


À Moncton

Marie-Jo Thério, Version originale


Solitude (#214113510)
Irving Mills, Edgar Eddie De Lange, Edward Ellington Kennedy, réinterprété par Joe Landry, Mathieu Deschênes, Isabelle Lapointe

I Like to Move It
Erick A Morillo, Mark H. Quashie, interprétée
par les interprètes de la pièce


C'est le printemps

Léo Ferré, Version originale


REMERCIEMENTS


Merci à Isabelle Lapointe, Mathieu Deschênes,
Joe Landry et Le Marchand de lunettes

Cheffe habilleuse (Place des Arts)
LAURENCE BINETTE 


ÉQUIPE TECHNIQUE

Les services techniques assumés par


ÉQUIPE DUCEPPE


Codirection artistique
DAVID LAURIN & JEAN-SIMON TRAVERSY


Direction générale

AMÉLIE DUCEPPE


Direction administrative

SASKIA ROLLAND-BEZEM 


Direction de production

HAROLD BERGERON


Direction des communications et du marketing
MARIE-CLAUDE HAMEL


Direction technique
CLAUDIO BUONO
LOUIS CARPENTIER
ACHILLE MARTINEAU


Direction affaires publiques et financement stratégique
ANTONINE SALINA


Gestionnaire des ventes et des services
JULIE VIGNEAULT

Chargée de projets - communications
MAGALI DORÉ


Coordination marketing
SOPHIE CAZENAVE


Coordination de production
SOPHIE MARTIN


Coordination - philanthropie et partenariats
CATHERINE GINGRAS


Adjoint aux ventes
JOËL FULLUM GRENIER


Adjointe à la direction des communications et du marketing
DAPHNÉ BACHANT


Comptabilité
JOSÉE PRAIRIE
MORGANE MORU


Préposée aux ventes
MARIE-JOSÉE RIOUX


Préposé·es aux abonnements

ANTOINE HATEM
BÉATRICE LORTIE
JOHANNA SIMON
YASMINA LÉVEILLÉ


Les personnes malentendantes peuvent apporter leur baladeur et le régler sur la fréquence Place des Arts 107,9 FM. Il est aussi possible d'emprunter un baladeur sur place. Les appareils sont disponibles à la barrière de perception des billets, à l'entrée du Théâtre Jean-Duceppe, et seront prêtés en échange d'une carte d'identité. Simplement en faire la demande au personnel d'accueil. Il est également possible d'emprunter des écouteurs. Ceux-ci seront nettoyés entre chaque utilisation.


Duceppe est membre de Théâtres associés (T.A.I.)

Merci aux partenaires de Duceppe

RONA / Hydro-Québec / Caisse de dépôt et placement du Québec / Les Producteurs de lait du Québec / La Presse / Energir

Remerciement spécial | Fondation Cole

Merci à nos partenaires gouvernementaux

BIENTÔT À L'AFFICHE