

Je viendrai moins souvent
Camille a 22 ans quand elle emménage à Montréal. Sa grand-mère Pauline en a 92 quand elle entre en CHSLD. Chacune vit un déracinement, une perte de repères. Poussée par une intuition, Camille enregistre ses visites et collecte les paroles de Pauline. Pendant près de quatre ans, les deux femmes apprivoisent ensemble l’inévitable, au rythme des jours, des oublis, de l’effritement du temps et des retrouvailles quotidiennes.
Après un poignant balado intitulé Quelqu’une d’immortelle, Camille Paré-Poirier a adapté pour la scène ces échanges entre deux êtres si profondément unis, point de départ d’un dialogue entre générations. La créatrice s’interroge sur la notion de soin et sur les différentes expériences, parfois contradictoires, de la réalité de proche-aidante. Grâce à ces enregistrements empreints d’une grande complicité, les mots et la voix de Pauline continuent de vivre. Et de ce matériau documentaire, sa petite-fille tire un récit puissant et universel.
Ce spectacle a été créé au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui dans le cadre de son programme de résidences d'écriture.

Balado - Quelqu'une d'immortelle


La balado prend la scène [Entrevue, Le Devoir]

«Dans [cette création] théâtrale, j’avais envie d’explorer les enregistrements audio, les archives de ma grand-mère comme une présence absente, pour imager les souvenirs.»


«[Camille] Paré-Poirier, mine de rien, y accomplit beaucoup de choses, qui ne sont pas des moins périlleuses : de façon poignante, elle réussit à rendre justice à l’irréductible singularité d’une femme, tout en ouvrant délicatement la réflexion vers les questions vertigineuses, politiques et existentielles, que suscite la mort.»
Je viendrai moins souvent, une réflexion sur le deuil et la mémoire de Camille Paré-Poirier [Entrevue et extrait]


Hommage à un être cher: Camille Paré-Poirier s’inspire de sa grand-maman [Entrevue, Journal de Montréal]



Raconter la démence autrement, avec Camille Paré-Poirier [Entrevue, Culture Club]


«Le jeu de Camille est impressionnant. Elle est juste, naturelle et captivante. […] Les éclairages sont quant à eux sublimes et permettent de créer différents espaces à la scène. […] Camille est seule à jouer, mais on retrouve tout de même Marie-Frédérique Gravel, technicienne de son, du côté jardin qui a d’ailleurs fait un travail exceptionnel.»







