
Je veux voir Mioussov

La maison de repos Les Tournesols est l’une des plus réputées de la Russie soviétique. Qui s’y réfugie ne craint pas d’être dérangé : les intrus sont refoulés. Il n’y a aucun passe-droit : Zaïtsev en sait quelque chose. Employé au Service de l’Approvisionnement, il lui faut la signature du camarade Mioussov afin d’obtenir la peinture dont il a besoin avant la fermeture du dépôt pour réfection générale. Mais voilà, c’est dimanche et le camarade Mioussov se repose. Impossible de fléchir Choura, la réceptionniste. Impossible d’être admis comme client non plus : sans les papiers requis et sans renommée, la porte restera close. Zaïtsev décide d’utiliser un subterfuge pour entrer dans ce château fort et obtenir sa précieuse signature; il se fait passer pour le mari d’une vedette de l’heure. Pendant ce temps, Mioussov voit son repos perturbé par madame Doudkina, une habituée comme lui de la maison : elle a laissé entendre à son mari qu’elle allait y rejoindre son amant, et que cet amant pourrait bien être Mioussov. Qui sait si le mari ne se présentera pas pour chercher querelle à ce haut fonctionnaire qui le cocufie? Pendant que Mioussov tremble pour sa sécurité, que Zaïtsev le réclame à grands cris, la vedette dont Zaïtsev se prétend le mari se présente aux Tournesols où elle a donné rendez-vous à son véritable mari. Cette situation loufoque est le point de départ d’une série de malentendus au cours desquels la comédie est à son meilleur alors que la bureaucratie est caricaturée sans ménagement. Résumé tiré de la version de 1989.
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