Entrevue avec Solène Paré [Le Devoir]: «La pièce qui donne envie d'aimer mieux»

«C’est un texte qui parle d’amour, de désir, de vérité, d’art même. Et ce qui m’intéresse particulièrement, c’est l’écart entre la façon dont les personnages racontent leurs histoires amoureuses et comment, concrètement, ils aiment et ils désirent, entre l’action d’aimer et ce qu’on en dit. Il y a beaucoup de contradictions dans leurs schémas de pensée.»

«Au début, on parle d’amour, on est dans la légèreté. Et à la fin de la pièce, [les personnages] utilisent les mêmes mots pour décrire leurs sentiments. Alors ce même mot, “amour”, va justifier les actes de jalousie, de cruauté, de rivalité, le désir de vengeance, de violence. Ça pose cette question: est-ce que l’amour justifie ce genre de choses? Je ne prétends pas que c’est ce que le public va ressentir, mais moi, c’est une pièce qui me donne envie de réfléchir à ça. Qui me donne envie d’aimer, et d’aimer mieux.» — Solène Paré, metteuse en scène

Lire l’entrevue par Marie Labrecque sur le spectacle Contre toi, dans Le Devoir.*

*Méta bloque l’accès aux nouvelles sur ses plateformes pour tous les utilisateur·ice·s au Canada. Nous sommes solidaires des médias d’information, qui sont essentiels à l’écosystème des arts vivants. Nous vous invitons à découvrir les contenus journalistiques qui nous concernent via notre blogue, et à cliquer sur les liens pour aller consulter les entrevues et critiques à la source.