Aller à la navigation Aller au contenu
Duceppe
Profil de compagnie

La Bête Humaine

biographie

Descriptif:
Nous sommes La Bête Humaine afin d'exprimer notre admiration pour l'auteur Émile Zola qui sut tracer des portraits crues des êtres humains et de la société de son époque. Notre théâtre repose sur une direction d'acteur forte au service d’une grande vérité et empreint d'humanité. Nous produisons des textes dramatiques explorant les thèmes de la nature humaine, de l'instinct « animal », des conflits internes et proposant toujours une réflexion sociale sur des enjeux sociétaux actuels.

Historique:
BÉA, la première production de La Bête Humaine (de l’auteur anglais Mick Gordon traduite par Yannick Chapdelaine et mise en scène par Olivia Palacci qui propose une réflexion sur le suicide assisté) est présentée au théâtre Prospero en avril 2015. La pièce est reprise à La Licorne en avril 2018 et est ensuite sélectionnée au ROSEQ et à RIDEAU afin de poursuivre son périple en tournée dans plusieurs régions du Québec. En raison de la pandémie, BÉA est freinée dans son envol. La pièce a été joué plus de cinquante-cinq fois à Montréal et un peu partout au Québec. La Bête Humaine organise des discussions afin d'aborder certains des enjeux soulevés dans ses productions. À la Licorne le 19 avril 2018, pendant les représentations de BÉA, la compagnie propose une discussion post-spectacle portant sur l'aide médicale à mourir animée par Patrick Lagacé. La député Véronique Hivon, la docteure urgentologue Marie-Michelle Robert et la comédienne Léa Simard (qui a accompagné sa mère dans la mort) y participent.
BLINK, la deuxième production du Théâtre La Bête Humaine (de l’auteur anglais Phil Porter traduit par Yannick Chapdelaine et mis en scène par Charles Dauphinais qui aborde l’enjeu de la solitude grandissante à l’ère des nouvelles technologies) a obtenu un succès populaire et critique. La pièce est présentée au théâtre Prospero en 2017 et visite le Centre d'Art Diane Dufresne par la suite dans le cadre du festival Fous de théâtre.

La pièce L’INFRAMONDE, de l’autrice américaine Jennifer Haley dans une traduction d’Étienne Lepage et une mise en scène de Catherine Vidal, une dystopie théâtrale qui propose une réflexion philosophique sur le manque de règles éthiques et morales dans le monde virtuel, est présentée à la Licorne en 2020 puis reprise à la salle Fred-Barry en 2023. Une discussion post-représentation portant sur la cyberdépendance a été organisée en mars 2020 à la Licorne avec le docteur Jean-Pierre Chiasson, fondateur de la clinique Nouveau-Départ, et l'humoriste Alexandre Champagne, fondateur de l'organisme CIEL qui vient en aide aux cyberdépendants. La discussion est animée par Nadia Seraiocco, journaliste, vulgarisatrice scientifique et spécialiste des nouvelles technologies.
HISTOIRES POUR FAIRE DES CAUCHEMARS du dramaturge Étienne Lepage dans une mise en scène de Jocelyn Pelletier est une pièce pour enfants qui aborde le bien, le mal et le sens de la responsabilité. La production est programmée au Théâtre Les Gros Becs (2023), à la Maison Théâtre (2024), à Sherbooke (2025) et parcourera le Québec en 25-26 (Laval, Jonquières, etc.). La pièce a été mise en nomination par l’Association québécoise des critiques de théâtre de Québec (AQCT) dans la catégorie « meilleur spectacle jeune public » pour la saison 23-24.

En 2025, nous accueillons l'autrice Stéphanie Labbé en résidence à La Bête Humaine pour la saison. Deux de ses pièces seront présentées: LA FAUNE LOCALE au 5 à 7 de Duceppe en septembre dans une mise en scène de Véronique Côté et APRÈS T'AVOIR BORDÉ TENDREMENT JE MEURS à Jean-Claude Germain du CTD'A dans une mise en scène de Gabrielle Lessard en novembre. Ses textes proposent une réflexion sur l’individualisme, la quête de réussite à tout prix et la montée de l'anxiété et de la violence dans nos sociétés. Ce sont des réflexions que La Bête Humaine est fière de mettre de l'avant cette saison, le théâtre est un espace idéal pour réfléchir collectivement.