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Duceppe
Profil d'artiste

Isabelle Doré

biographie

Isabelle Doré fait partie de ces quelques dramaturges qui savent raconter une histoire et mettre au monde, pour notre plus grand plaisir, des personnages émouvants, drôles et, souvent, plus grands que nature. Sa vie en est une de théâtre puisque déjà, en 1965, à l’âge de quinze ans, elle interprétait son premier rôle, celui de Betty Paris, dans Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller sur la scène du Théâtre du Nouveau Monde. Quelques années plus tard, l’écriture entre dans sa vie et elle collabore alors, en tant qu’auteure (avec Jean-Pierre Plante, Michel Rivard et Serge Thériault) et comédienne, au spectacle Ni professeur ni gorille présenté en 1971. Sur cette lancée, elle écrit, en collaboration avec Claude Meunier, Serge Thériault, Jacques Grisé, Jacqueline Barrette et Jean-Pierre Plante, et joue dans Les Nerfs à l’air, pièce produite par Le Patriote à Clémence en 1974. Bientôt, préférant son métier d’auteure à celui de comédienne, elle participe, pour la télévision de Radio-Canada, à l’écriture de quelques séries, dont La Fricassée, Pop Citrouille et Court-Circuit. De retour au théâtre, elle écrit Sont-ce les effets du Southern Comfort? en 1976 et coécrit et coproduit Switch avec Joane Arseneau en 1982. Puis vient sa première pièce solo, César et Drana, qui gagne le premier prix du concours international de pièces en un acte Val’en Scène 92 et qui vaut à Isabelle Doré d’être nommée personnalité de la semaine du journal La Presse. César et Drana est publié chez L’Avant-Scène Théâtre dans la collection des Quatre-Vents et la version radiophonique du texte a été produite par la Société Radio-Canada, la radio slovaque, la Westdeutscher Rundfunk Köln et par la Radio/Télévision Belge. En 1994, César et Drana est produit au Théâtre d’Aujourd’hui Sa plus récente pièce, Le Soir de la dernière, Isabelle Doré l’a écrite alors qu’elle était auteure en résidence à la Compagnie Jean Duceppe au cours des deux dernières années. “Je trouve qu’entre Drana et Cassandre, personnage central de la présente pièce, il y a des ressemblances importantes. J’ai choisi d’appeler le personnage principal de cette nouvelle pièce ainsi en référence à un personnage mythique de la Grèce antique qui représente la folie. La Cassandre de ma pièce n’est pas folle, mais tous ceux qui l’entourent le sont et se demandent si elle-même ne l’est pas. Elle est seule face à elle-même et elle doit survivre par ses propres moyens. Le Soir de la dernière porte sur la solitude et sur le courage de l’assumer. Cette pièce porte aussi, bien entendu, sur la recherche de l’identité et, plus encore, sur celle de l’autonomie.”