
Le Sea Horse

Le Sea Horse est un bar situé quelque part dans un port, endroit peu éclairé où flotte une odeur de moisi, humide, sale et déplaisant. Le bar est vide, l’heure de fermeture est passée. Quand les lumières s’allument, des chaises sont empilées sur trois tables. Elles sont retirées à l’écart pour permettre de nettoyer le plancher. Un poêle portatif a également été déplacé. D’une pièce voisine, à l’arrière, on entend un bruit de bouteilles qui s’entrechoquent, renversées. Gertrude Blum sort de cette pièce. C’est une femme de quarante ans environ, une grosse femme qui pèse environ deux cents livres, grasse, mais ferme, grande. Elle a un visage énergique et sensible que son embonpoint n’a pas déformé. Ses vêtements sont sales. Gertrude a l’air fatiguée, épuisée après une dure journée de travail. Harry Bales mesure un peu moins de six pieds et pèse environ cent quatre-vingtdix livres. Il est d’apparence athlétique. C’est un homme fort, tendre, du même âge que la tenancière du bar. Il porte le costume traditionnel des hommes de bateaux. Sa casquette sur la tête et son. Sac de marin sur l’épaule, il inspire confiance.
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