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Duceppe

Superstitions au théâtre – Macbeth

19 décembre 2019

D’où viennent les superstitions du monde du théâtre?

Transmises de génération en génération, certaines superstitions qui courent dans le monde du théâtre remontent à Molière, à Shakespeare et même aux Grecs. Visant principalement à conjurer le mauvais sort, ces petites histoires irrationnelles trouvent généralement leur origine dans un fait concret ou historique.

Au fil de diverses capsules hebdomadaires, l’équipe de rédaction de Duceppe évoque l’explication probable et souvent surprenante de sept — chiffre chanceux, rappelons-le… — de ces superstitions.

Macbeth

Présenter la pièce maudite de Shakespeare est censé entraîner les pires abominations. Macbeth aurait fait l’objet de tant d’infortunes et d’insuccès depuis sa création que l'on évite même de prononcer son titre dans les théâtres du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord. Ainsi, pour prévenir la malédiction, on utilise plutôt l’expression «la pièce écossaise», puisqu’elle se passe en Écosse médiévale, ou encore à la «pièce innommable». Selon le folklore, la superstition daterait de sa toute première représentation à Londres. Shakespeare aurait alors été contraint de remplacer l’acteur, décédé subitement, qui devait incarner Lady Macbeth. On dit aussi que ce personnage, qui évoque les mauvais esprits lors d’une scène, entraînerait le pouvoir maléfique de l’œuvre. Certains autres croient que c’est plutôt le dramaturge qui a provoqué la malédiction sur sa propre pièce en utilisant des sorts authentiques dans le dialogue des trois sorcières… Quoi qu’il en soit, la plupart des artistes ne prennent aucun risque!

Capsule précédente : Les fantômes.