«Royal»: danser avec les loups [Entrevue Le Devoir]

L'auteur Jean-Philippe Baril Guérard sur le parallèle entre la course aux stages dans les facultés de droit qu'il dépeint dans Royal, et les écoles de théâtre:

«On était dans un bain de compétition assez intense. Pas vraiment comme la course au stage, mais c’est un peu la même dynamique : tu collabores avec des gens avec qui tu es comparé. Et admis à 16 ans, rêvant de devenir comédien, je n’avais pas beaucoup de perspective. Tout ça, je pense, a développé chez moi une sensibilité à ces enjeux de performance, de stress, de ce qu’on est prêt à faire pour réussir.»

La chorégraphe Virginie Brunelle, qui co-signe la mise en scène de Royal avec Jean-Simon Traversy, sur l'utilisation du mouvement et du corps dans ce spectacle:

«Quand on lit Royal, il n’y a pas de répit, on est toujours au bout de notre souffle — surtout lorsque les personnages se “monstrifient”. Je pense que le corps a permis d’avoir cette tension constante.» Et l’évocation de la course au stage passe sur scène par une partition physique exigeante, énergique, menant vers l’épuisement, qui fait émerger «la vérité, l’humain», derrière l’interprète

Lire le reportage de Marie Labecque sur le spectacle Royal dans Le Devoir.*

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