Notre dévoilement de saison vu par Fabienne Pilon, 16 ans!
26 avril 2018
Il y a une semaine, dans une ambiance de fête de famille, Jean-Simon Traversy et David Laurin dévoilaient la programmation 2018-2019 du Théâtre Jean-Duceppe. Pour leur première saison à la tête de l’institution (ils succèdent à Michel Dumont, en poste depuis 1991), les deux nouveaux codirecteurs artistiques invitent à leurs côtés un vent de renouveau. Survol de ce qui nous attend pour les douze prochains mois au Théâtre DUCEPPE et incursion au coeur d’un lancement de saison.
Une petite scène a été dressée dans le foyer du Théâtre Jean-Duceppe. Lorsque j’arrive, le hall est plein et la foule est impatiente. Bien vite, les deux codirecteurs s’installent au micro, se présentent, puis soulignent la présence de Michel Dumont dans la salle et le remercient pour son travail des vingt-sept dernières années. « Marcher dans tes pas est un réel honneur. Tu seras toujours chez toi à la compagnie. »
Très humbles, Jean-Simon Traversy et David Laurin se lancent rapidement dans le vif du sujet: la programmation de la saison 2018-2019. Nous découvrons une saison moderne, très axée sur l’humanité, la réparation, la (ré)conciliation... « C’est important, à notre époque, de parler des sentiments humains. Si on arrive à faire ça cette année, on aura réussi. » Nous apprenons donc qu’en 2018-2019, le Théâtre DUCEPPE présentera:
- - En septembre, Oslo, de J.T. Rogers, mise en scène par Édith Patenaude. (Une pièce qui est « beaucoup plus sur la réconciliation que sur le conflit » selon Édith Patenaude.)
- - En octobre, Des souris et des hommes, de John Steinbeck, mise en scène par Vincent-Guillaume Otis. Les rôles principaux seront tenus par Benoit McGinnis et Guillaume Cyr. (Oui, ça a crié dans la salle lorsque ce titre, suivi de cette distribution, ont été annoncés...!)
- - En décembre, Consentement, de Nina Raine, mise en scène par Frédéric Blanchette. (C’est une pièce née dans la foulée du mouvement #MeToo.)
- - En février, Le Terrier, de David Lindsay-Abaire, mise en scène par Jean-Simon Traversy. (Elle pose la question: « doit-on se souvenir ou doit-on oublier? »)
- - Et finalement, en avril, La face cachée de la Lune, du seul et unique Robert Lepage, interprétée par le seul et unique Yves Jacques.