Aller à la navigation Aller au contenu
Duceppe

Superstitions au théâtre – La corde

4 novembre 2019

D’où viennent les superstitions du monde du théâtre?

Transmises de génération en génération, certaines superstitions qui courent dans le monde du théâtre remontent à Molière, à Shakespeare et même aux Grecs. Visant principalement à conjurer le mauvais sort, ces petites histoires irrationnelles trouvent généralement leur origine dans un fait concret ou historique.

Au fil de diverses capsules hebdomadaires, l’équipe de rédaction de Duceppe évoque l’explication probable et souvent surprenante de sept — chiffre chanceux, rappelons-le… — de ces superstitions.

La corde

Malheur à qui prononce le mot «corde» sur un plateau ou dans les coulisses! Cette superstition remonterait au Moyen Âge. Avant la découverte de l’électricité, on éclairait les planches aux chandelles et les incendies étaient fréquents. Les machinistes — qui étaient pour la plupart d’anciens marins — installaient des seaux remplis d’eau au-dessus de la scène. En cas de malheur durant une représentation, ils tiraient sur des cordes et les faisaient basculer pour éteindre le feu. Dès lors, pour éviter de se prendre un seau d’eau sur la tête, on s’abstiendra de lancer ce mot sur scène! On dit aussi que chacune des nombreuses cordes servant aux manœuvres sur un bateau portait un nom différent (guinde, drisse, filin, ganse…) et, qu’en mer, la seule «corde» était celle de la cloche avec laquelle on saluait les navigateurs défunts. Ou encore celle utilisée pour pendre les criminels! Même si aujourd’hui ces raisons sont obsolètes, dans certains théâtres, celui qui prononcera ce mot interdit devra payer une tournée de vin blanc à toute l’équipe…

Capsule précédente: Merde!

Prochaine capsule: Le vert.