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Duceppe

Entrevue avec Anne Casabonne

6 janvier 2014

2013 a été une grosse année pour vous : deux nouveaux rôles à la télé, la fin de La Galère… Comment décririez-vous l’année qui vient de se terminer?

Il y avait aussi Le choc des générations à la télé et deux pièces de théâtre, Les conjoints en tournée et Survivre au théâtre du Quat’sous... Je me dis que je vois enfin le résultat de tant d’années de travail! Et ça veut dire que maintenant, je pourrai vraiment choisir ce que j’ai envie de faire.

Vous avez beaucoup de succès à la télévision, mais vous ne négligez jamais le théâtre. Qu’est-ce qui vous y attire?

Ce sont deux univers complètement différents. Le cinéma, la télévision, c’est très statique ; lorsqu’un spectateur visionne un film ou une émission plus d’une fois, il verra toujours la même affaire. Tandis qu’au théâtre, c’est très mouvant. Si tu viens voir le spectacle un soir, tu ne vas pas nécessairement voir le même spectacle le lendemain. Chaque représentation est unique. Comme acteur, ça nous oblige à être dans le moment présent. Ce sont deux choses complètement différentes qui m’attirent des deux côtés.

Parlez-moi un peu de votre personnage dans L’esprit de famille : vous jouez une femme un peu superficielle…

Un peu comme l’était Claude Milonga. Oui c’est une fille superficielle, mais les vrais sentiments la rattrapent un moment donné.

Aviez-vous lu la version originale française?

Non. Mais j’ai joué dans Les conjoints, du même auteur.

L’efficacité d’une comédie repose beaucoup sur le rythme. Pensez-vous que le « timing » comique est inné ou est-ce un talent qu’on peut acquérir?

On peut s’améliorer avec le temps. C’est comme conduire une voiture, ou comme n’importe quoi : tu deviens meilleur en travaillant.

Mais c’est pas tout contrôlé. Il y a des soirs où on est moins bons dans le timing; c’est dire que même si on a un talent, on ne l’aura pas 100% du temps. C’est très précaire. C’est pour ça qu’il faut toujours être présent, vif d’esprit, pour savoir comment le public réagit. C’est un échange constant avec les spectateurs, et les partenaires de jeu aussi.

Y a-t-il un rôle ou un type de rôle de théâtre que vous aimeriez faire et qu’on ne vous a pas encore proposé?

Je ne jouerai jamais Cléopâtre, j’ai pas le nez pour!

Sans blague, un rôle que je n’ai jamais joué : quelqu’un qui mène le fusil, j’aimerais ça. Sinon… n’importe quoi en fait, si j’aime le texte, si c’est le fun, je le fais.

Lesprit-famille-Casabonne